Chaque année, des millions de personnes visitent ce pays d’Asie réputé pour ses magnifiques plages de sable fin.
Après Venise qui vient de mettre en place une taxe pour les visiteurs désireux de se rendre dans la Cité des Doges, c’est au tour de Bali de faire de même.
Contrairement à son homologue italienne, l’île d’Indonésie ne cherche pas à lutter contre le surtourisme mais à préserver « l’île des Dieux », explique dans un communiqué les autorités locales. Avec ses plages de sable fin, ses magnifiques paysages et ses temples hindouistes, Bali attire les touristes en nombre.
Leur forte présence, et parfois leurs incivilités envers les temples religieux, ont poussé les autorités indonésiennes à prendre des mesures. En effet, certains touristes ne respectent pas les sites sacrés de la région. En octobre dernier, l'un d’eux avait choqué la population pour avoir médité nu dans un temple. D’autres avaient ainsi été expulsés du territoire pour exhibitionnisme.
Une taxe qui ne s’applique pas aux Indonésiens
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Ainsi, une taxe s’appliquant aux touristes étrangers fait son apparition dès ce mercredi 14 février. Ces derniers devront s’acquitter d’un montant de 150 000 roupies (soit 9 euros) pour pouvoir accéder à certains sites.
« Ce prélèvement vise à protéger la culture et l’environnement à Bali », s’est justifié le gouverneur par intérim de Bali, Sang Made Mahendra Jaya, lundi durant une cérémonie.
C’est sur le portail « Love Bali » que les touristes étrangers provenant d’un autre pays ou depuis une autre région indonésienne devront payer. Ce moyen doit également permettre d’éviter les longues files d’attente pour les visiteurs ayant payé, ajoute le gouverneur. En revanche, les touristes indonésiens ne sont pas concernés par cette taxe.
4,8 millions de touristes auraient visité Bali entre janvier et novembre 2023 d’après des chiffres officiels. Le secteur du tourisme de l’île volcanique se relève doucement après avoir été sévèrement impacté lors de la pandémie de Covid-19.