Suite à certains comportements malsains des touristes, ces derniers seront bientôt bannis du quartier des geishas à Kyoto, au Japon.
Gardiennes de la culture traditionnelle japonaise, les geishas sont des symboles sociaux qui possèdent leur propre quartier dans plusieurs grandes villes au Japon. Cependant, elles souffrent d’une image erronée auprès des touristes occidentaux, qui les assimilent à des prostituées, ce qu’elles ne sont pas. Les geishas sont des “femmes des métiers de l’art” qui excellent dans les arts, la musique et la danse.
Ainsi, le tourisme de masse a causé de nombreux comportements déviants de la part de touristes envers les geishas, notamment dans le célèbre quartier Gion, situé à Kyoto : mégots de cigarettes dans la nuque, kimono endommagé ou encore vol d’ornements de cheveux.
Face à cette déviance, la municipalité a décidé de frapper en interdisant l’accès de ce quartier aux touristes étrangers. Seuls les geishas, les résidents et les clients seront autorisés à sillonner les rues de Gion.
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Limiter le fléau du tourisme de masse
Ce n’est pas la première fois que le Japon s’évertue à limiter le tourisme de masse dans certains lieux symboliques à l’image de l’accès au Mont Fuji qui est devenu payant.
D’autres pays ont également pris des mesures similaires, comme en Australie où les Aborigènes ont obtenu l’interdiction d’accéder à Ayers rock, rebaptisé Uluru, son nom originel.
Certains pays ont imposé des quotas touristiques à l’image du Pérou qui n’accorde que quatre quatre heures de visite sur le site du Machu Pichu. Sur une échelle plus locale, la vile de Venise a décidé de taxer la venue de touristes d’une seule journée, certains jours de l’année.
En France, il existe quelques exemples avec des accès limités à certains sites touristiques naturels comme les îles de Bréhat, Porquerolles, Port-Cros et du Levant, les Calanques de Marseille ou encore le Mont-Blanc.