Une étude scientifique établit un lien très fort entre votre intelligence et votre sensibilité à l’humour noir. Et en plus de cela, un lien avec l’agressivité a aussi été mis en lumière…
Dans cette expérience publiée dans la revue « Cognitive Processing », les chercheurs ont observé les réactions de 156 personnes face à des dessins satiriques signés Uli Stein, un dessinateur allemand.
Parmi ces dessins, on pouvait notamment voir celui d’une femme venant identifier le corps de son mari à la morgue et dire au médecin légiste qui soulève le drap mortuaire : « Oui c’est mon mari… Mais quelle lessive utilisez-vous pour obtenir un blanc aussi éclatant ? ». Humour noir, on vous a dit !
Forcément, ces dessins ont provoqué des réactions très différentes selon les personnes, et ces dernières ont été triées selon leurs réactions. Les scientifiques ont dégagé un premier groupe dont la réaction était positive. Et ce groupe a obtenu les meilleurs résultats aux tests verbaux et non-verbaux de QI.
Le second groupe était composé de personnes qui avaient moyennement apprécié les dessins. Ceux-ci ont obtenu des résultats moyens aux tests d’intelligence. Enfin, le troisième groupe, qui n’avait pas apprécié les dessins, ont obtenu des résultats encore plus faibles.
Des résultats qui montrent une évidente corrélation entre la sensibilité à l’humour noir et le niveau du QI comme l’explique l’étude : « Cela confirme des recherches précédentes selon lesquelles le sens de l’humour entretient un lien avec l’intelligence. Mais cela contredit la croyance usuelle selon laquelle les personnes ayant un humour noir sont plus maussades et tendent à être sadiques. »
En effet, leur étude a aussi révélé que le niveau d’agressivité des personnes testées avait un lien relatif avec l’appréciation de l’humour noir. Le premier et le troisième groupe n’ont montré aucun signe de colère, tandis que le second groupe (celui qui avait des résultats moyens) était composé de membres plus agressifs.
Selon les chercheurs, le fait d’apprécier l’humour noir « implique un mécanisme complexe d’analyse des informations » qui permettraient de réguler la mauvaise humeur et le niveau d’agressivité.
Intéressante comme étude, n’est-ce pas ?