Un père de famille s'en est violemment pris à son chiot, lui faisant subir des actes abominables. Récit.
Quand la cruauté n'a plus aucune limite !
Un homme a tenté de tuer un petit chiot, qu'il venait de recueillir, en lui tirant dessus avec une arme à feu, avant de l'enterrer vivant après l'avoir frappé violemment.
Jugé par le tribunal de Dijon, il a été condamné à une peine de sursis.
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Devant sa fille de 8 ans, il tire sur son chiot, avant de l'enterrer vivant
Les faits ont eu lieu le samedi 15 mars dernier dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux, en Côte-d’Or. Ce jour-là, un petit malinois, prénommé Vasco, échappe à la vigilance de son propiétaire et file dans le jardin voisin, où il va malheureusement mordre une femme. Fort heureusement, la morsure s'avère légère. Plus de peur que de mal !
Mais malgré tout, le maître du chien se met dans une colère noire et va s'en prendre à son animal, dans des proportions qui dépassent l'entendement. L'individu se saisit en effet d'une arme à feu et tire trois fois sur le petit malinois, touché au flanc. Mais ce n'est pas tout. L'homme de 34 ans attrappe ensuite une fourche et la plante dans la gorge du chiot à plusieurs repirses avant de frapper l'animal au crâne, à l'aide d'une masse. Il achève sa sale besogne en enterrant le chiot vivant, sous les yeux de sa fille, âgée seulement de 8 ans et demi.
Les faits ont profondémment choqué les locaux, à commencer par la personne dirigeant l’élevage du clos d'Horka, où l'animal avait été choyé avant d'être confié à son propriétaire. Cette dernière a fait part de sa colère et de son incompréhension sur le compte Facebook de l'association. Choquée par tant de « barbarie », elle a déclaré ne pas avoir de mots pour « exliquer l'inexplicable », tout en regrettant terriblement d'avoir « fait le mauvais choix » en donnant le chiot à cet individu.
« Je n’ai pas de mots. Comment expliquer l’inexplicable, la barbarie de ces bourreaux à qui j’ai confié l’un de mes bébés. Ce soir mon cœur saigne pour mon petit Loulou. Excuse-moi d’avoir fait le mauvais choix » (élevage du clos d'Horka)
Gravement blessé, le chiot a été pris en charge par la clinique vétérinaire de Chenôve, près de dijon. Selon France 3, il était toujours entre la vie et la mort en début de semaine.
Arrêté, le propriétaire du petit Vasco a été jugé en comparution immédiate ce lundi 17 mars à Dijon, au cours d'une audience ouverte au public qui a profondémment bouleversé l'auditoire. Il faut dire que le récit glaçant des atrocités, commises par le prévenu, avaient de quoi choquer. « Même le tribunal était choqué », a déclaré, abasourdie, Isabelle Pierrey, présidente de la SPA locale, qui s'était constituée partie civile.
« Ce qui me choque, c'est de s’en prendre à un animal innocent. D’habitude, on trouve des circonstances atténuantes quand il y a de l’alcool ou de la drogue, mais là ce n’était pas le cas. On était abasourdis, même le tribunal était choqué. » (Isabelle Pierrey)
L'accusé a finalement été condamné à 12 mois de prison, dont 6 mois avec sursis et 6 autres mois avec obligation de porter un bracelet électronique. Le tribunal lui a également interdit d'avoir un animal à vie et lui a infligé une interdiction de détenir une arme, pendant 5 ans.