L’homme en question se nomme Arron Culling. Accompagné d’un de ses collègues, il a payé 40 euros et ainsi racheté deux tortues pour les libérer, avant de partager quelques photos de son acte sur les réseaux sociaux. Un moment magique de liberté qui se devait d’être partagé, non seulement pour montrer l’exemple mais aussi pour dénoncer les pratiques de certains commerçants prêts à tout pour gagner de l’argent.
Posted by Arron Culling on Thursday, December 3, 2015
"Je les ai trouvées sur le marché du coin" écrit Culling sur Facebook vendredi dernier. "Sans hésiter, j’ai payé pour les libérer, puis on a roulé pendant 5 kilomètres jusqu’à l’océan pour les libérer."
De plus, les deux sauveurs n’en seraient pas à leur premier coup d’essai. En effet, Arron Culling et son ami confient avoir acheté et relâché une dizaine de tortues, exactement dans les mêmes conditions.
Bien que 6 des 7 espèces de tortues de mer soient considérées comme en danger et vulnérables d’extinction, il reste légal de les pêcher dans la majorité des eaux de la planète. Et pour cause, c’est le cas en Papouasie Nouvelle Guinée, mais aussi en Australie, au Mexique et d’en bien d’autres pays encore. Dans ces zones côtières, la viande de tortue est un met particulièrement apprécié depuis des années.
Posted by Arron Culling on Thursday, December 3, 2015
Posted by Arron Culling on Thursday, December 3, 2015
Posted by Arron Culling on Thursday, December 3, 2015
Une récente étude estime que plus de 42 000 tortues de mer sont ainsi tuées volontairement chaque année, tandis que des centaines de milliers d’autres sont retrouvées mortes après avoir été prises par accident dans des filets de chalutiers à la recherche d’autres animaux…
Un grand bravo à Arron Culling et son ami pour avoir ramené ces magnifiques animaux sauvages à la liberté ! À l’heure échelle et à leur manière, ils contribuent ainsi à sauver l’espèce contre tous ceux qui tentent de lui nuire. Ces deux hommes sont des exemples à suivre pour nous tous. Malheureusement, peu de gens agissent comme eux. Bougeons-nous !