Outre les blessés, une trentaine de morts sont recensés côté humain. Est-il vraiment nécessaire d’évoquer le fait que pour la faune concernée, c’est quasiment à 100% la mort assurée ? Il est plus-que-compliqué d’œuvrer à la sécurisation du domaine.
L’un des principaux flux de passage humain (à fort potentiel mortel) est l’autoroute. Et lorsque l’une d’elle scinde en deux une forêt densément peuplée par des animaux sauvages, il devient encore plus délicat d’anticiper et d’avoir une emprise sur ce qui se passe. Seul véritable solution : agir au cas par cas en construisant des « corridors biologiques » aux endroits stratégiques ! Des ponts, des tunnels, des passerelles…
Depuis le Grenelle de l’Environnement en 2007, la « Trame verte et bleue » a vu le jour. Une bonne initiative. Elle désigne un des grands projets nationaux qui vise à enrayer la perte de biodiversité, alors que les paysages ruraux sont de plus en plus fragmentés, et qu’il devient de plus en plus difficile de mettre en connexion les réservoirs de biodiversité et les « espaces naturels relais »…
Voilà pourquoi ces infrastructures mises en place sont si importantes. Petit tour d’horizon écologique des 10 ponts construits spécialement pour protéger les animaux sauvages :
1. En Veluwe, Pays-Bas
2. En Brabant-Septentrional, Pays-Bas
3. Réserve indienne de Flathead, Montana, Etats-Unis
4. Aux Pays-Bas
5. Le Vancouver Land Bridge, Canada
6. En Alberta, Canada
7. La construction d'un de ces ponts en Allemagne
8. Non loin de Birkenau, également en Allemagne
9. Dans le New Jersey
10. A côté du lac Keechelus, non loin de Seattle, dans l'Etat de Washington
11. Une "pont vert" aux Pays-Bas
12. Un écoduc en Australie pour le passage des crabes rouges
13. En Alberta encore, au Canada
14. Même la basse cour a le droit à son petit sauf-conduit !