Interrogé par Le Parisien/Aujourd’hui en France, le psychiatre Didier Lauru a décrypté dans un excellent article du journal, les habitudes de chacun quand il s’agit de préparer ses affaires pour ses vacances. Et selon lui, il y a 5 façons de faire sa valise. Et chacune décrit notre personnalité.
Saurez-vous vous reconnaître (honnêtement) ?
Ce sont les plus gros « angoissés de la séparation ». Ils ont besoin de tous leurs repères. Et comme par hasard, avec eux, il leur manquera toujours quelque chose pendant leur voyage, comme le cachet pour la tête…
« La rouge ou la bleue ? Allez, je prends les 2, sait-on jamais ! ». Ce sont les femmes qui en sont « victimes » en majorité. « Ces voyageurs-empileurs transportent leur maison moins par angoisse de séparation que par désir de réussir des vacances de rêve », a déclaré le psychiatre. Problème : elles investissent tellement dans ces vacances de rêve, qu’elles sont forcément toujours un peu déçues…
Ceux qui font la valise le soir à minuit, à quelques heures seulement du décollage « luttent contre l’angoisse », selon Didier Lauru. « Ils sont en partie dans le déni, en partie dans la résistance contre l’injonction de la société qui veut qu’on maîtrise tout ». Et souvent, ce sont ceux qui font dérailler leurs vacances, en ayant oublié un passeport, un permis de conduire, etc.
Là, c’est au tour des hommes d’en être victimes ! « Un petit côté infantilisant qui leur va très bien, du moment qu’ils ont leur doudou, selon le psy. » Comprenez : madame prépare tout. Mais pas besoin de penser à la tablette ou à la TV portable, monsieur n’oubliera pas.
Ce sont les plus heureux ! « C’est : je ne vais pas m’encombrer dans tous les sens du terme, ni avec des valises, ni avec des angoisses. Ceux-là s’autorisent vraiment à lâcher prise. » C’est le signe d’un véritable lâcher-prise, d’une extraction de l’environnement usuel.
Alors : quel profil êtes-vous ?