15 ans après être devenu Pôle Emploi, le service public va changer de nom au 1er janvier 2024 pour devenir “France Travail”. Un changement de nom qui n’est pas seulement esthétique !
Il y a 15 ans, l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) et l’Association pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Assédic) fusionnaient pour devenir Pôle Emploi. Une entité qui va de nouveau changer de nom au 1er janvier 2024 puisque le service public dédié au plein emploi va désormais s’appeler “France Travail”.
Ce changement de nom rentre dans le cadre de la loi pour le plein emploi votée le 18 décembre 2023. France Travail promet de “simplifier les démarches pour les demandeurs d’emploi”.
Qui dit changement de nom, dit aussi changement de logo et changement de direction puisque Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi, va prendre le relais de Jean Bassères : “Ce changement de nom marque une première étape vers la mise en place progressive d’un accompagnement renouvelé aussi bien pour les personnes en recherche d’emploi que pour les entreprises”, indique Pôle Emploi sur son site.
Que propose concrètement France Travail par rapport à Pôle Emploi ?
Concrètement, cela signifie que ceux qui recherchent du travail, mais aussi tous les allocataires du RSA, soit environ 2 millions de personnes en plus, les jeunes inscrits auprès des Missions locales et les personnes en situation de handicap accompagnées par Pôle emploi seront tous regroupés sous la coupe de France Travail.
Au 1er janvier 2024, @pole_emploi devient France Travail pour offrir progressivement un accompagnement et des services encore plus adaptés aux besoins de toutes les personnes en recherche d’emploi et des entreprises qui recrutent
— Pôle emploi (@pole_emploi) December 18, 2023
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L’un des principaux changements se trouve au niveau de l’accompagnement qui sera mutualisé. Les inscrits pourraient être suivis par un professionnel partenaire en fonction de leur situation, et non nécessairement par un conseiller.
En outre, chaque demandeur d’emploi bénéficiera de droits, mais également de devoirs, en signant notamment un contrat d’engagement. Ce dernier obligera notamment les bénéficiaires du RSA d’effectuer au moins 15 heures liées à la formation ou à l’insertion par semaine : “Notre objectif est que tous ceux qui peuvent travailler le fassent, et que pour tous ceux qui ne le peuvent pas parce qu’ils ont des freins périphériques, on règle ces problèmes de freins", avait affirmé la première Ministre Elisabeth Borne en juin pour justifier cette nouvelle mesure, lors de son déplacement à Salon-de-Provence pour présenter le projet de loi.
Enfin, concernant les entreprises, France Travail s’engage à identifier les besoins des recruteurs afin de leur proposer un accompagnement adapté. L’agence mettra en place une plateforme unique dédiée au dépôt des offres d’emploi pour aider les entreprises à faire connaître leurs besoins de recrutement.