Un château d’eau d’une hauteur de 35 mètres surplombant la commune de Gien, en France, est devenu le théâtre d’une nouvelle peinture murale de l’artiste espagnol Taquen. Ce dernier s’est spécialisé dans le fait de célébrer les propriétés liées à l'eau.
Crédit : Taquen
Sur un fond bleu profond, l'œuvre massive intitulée «Eau de Loire» met en scène un groupe de balbuzards, de hérons et de sternes pierregarin, que l'on aperçoit souvent près des rives de la Loire qui traverse la région. Grâce à la forme cylindrique du bâtiment, les oiseaux semblent voler autour du réservoir dans une boucle sans fin. « L’eau a toujours été synonyme de vie » explique l'artiste madrilène, et cette source est aussi vitale pour les habitants de la ville que pour la faune et la flore de la région.
Largement axées sur le changement, les œuvres de Taquen explorent les relations complexes que les espèces entretiennent entre elles et avec l'environnement au sens large. Ce thème particulièrement récurrent dans son œuvre, se manifeste dans ce récent projet par le mouvement perpétuel des oiseaux. « Pour moi, le mouvement est une forme fondamentale de connaissance, pour apprendre à me connaître et à connaître mon environnement et apprendre à le respecter. Les oiseaux sont de grands symboles de liberté, des animaux qui migrent sur des milliers de kilomètres chaque année sans que personne ne puisse les arrêter » confie Taquen.
Crédit : Taquen
Crédit : Taquen
Un artiste qui voyage beaucoup
Taquen vient d'achever une de ses créations à Vigo, en Galice, et se rendra prochainement à Camprovin, dans La Rioja, en Espagne, pour y réaliser une autre fresque colorée dont il a le secret. En septembre, il sera au Mostar Street Art Festival en Bosnie et à Eternelles Crapules à Briançon, en France, avant de se rendre à une résidence à Saint-Palais et plus tard à Bayonne. Vous avez accroché avec son univers et son talent ? Alors rendez-vous sur son profil Instagram pour suivre ses voyages et ne rien rater de son actualité.
Crédit : Taquen
Crédit : Taquen
Crédit : Taquen
Crédit : Taquen