Quelle est la première chose qui vous vient à l’esprit lorsque l’on vous parle de dépression ?
Probablement pas une vision exotique ni la chaleur des tropiques, mais plutôt un désert, du noir et/ou du vide ?
C’est en tout cas ce qu’a tenté de représenter Haenuli, designer et illustratrice Coréenne, marquée par sa rencontre avec « La Jeune Fille et la Mort » l’œuvre de l’artiste autrichienne Marianne Stokes au musée du Quai d’Orsay (Paris).
« C’est très intéressant de voir comment sont représentées la mort ou la dépression dans nos sociétés. Elles sont souvent dépeintes à travers des métaphores de différentes façons suivant les époques. » Elle-même ayant traversé des moments difficiles, les dessins d’Haenuli vont au-delà de la transcendance de ses propres maux. En effet, ils sont aussi pour elle le moyen de manifester une forme de lâcher-prise et d'acceptation : « J’étais réellement triste pendant plusieurs années et j’ai compris que la dépression faisait aussi partie de moi. C’est pour cela que j’ai commencé à dessiner. [Notamment à me représenter « en phase » avec ma part de tristesse]. »
Vous pouvez retrouver le travail d’Haenulisur sa page Facebook, ou bien sur sa page internet.