Portrait d’un homme qui a décidé de voler de ses propres ailes en devenant pilote de montgolfière.
Des rails au ciel, il n’y a qu’un pas que Clément Seigeot a osé franchir !
Ancien employé de la SNCF, cet homme de 32 ans est aujourd’hui pilote de… montgolfière et fait partie des 5 membres de l’équipe de France, sacrée championne du monde de la discipline le 23 septembre dernier en Slovénie.
Déjà vainqueur des championnats de France en individuel en 2017 et 2022, le natif de Belfort a donc ajouté une ligne à son palmarès, confirmant ainsi son statut.
Ce Français a quitté la SNCF pour devenir pilote de montgolfière: il est l’un des meilleurs au monde https://t.co/1iXEzd96Oq
— Ouest-France (@OuestFrance) September 28, 2022
Cet ancien employé de la SNCF est devenu l'un des meilleurs pilotes de montgolfière
Une nouvelle carrière atypique bien loin des chemins de fer qu’il avait l’habitude d’arpenter lorsqu’il travaillait à la maintenance de la SNCF en Lorraine. Mais cette reconversion pleine de réussite est tout sauf une surprise.
Enfant de la balle ou plutôt du ballon - ses parents étaient pilotes -, Clément a effectué son premier vol à l’âge de 3 ans puis a obtenu son diplôme de pilotage à 17 ans, comme l’expliquent nos confrères de Ouest France. Ce retour aux sources n'était donc qu'une question de temps. Désormais pilote, il a fait de sa passion son métier et travaille en parallèle des compétitions.
Comme il s’agit d’un travail saisonnier, il a choisi d’exercer en France (en Auvergne) durant la période estivale et en Australie durant l’hiver.
« Je suis salarié dans deux sociétés. Je propose des baptêmes de l’air. Les Australiens en sont très friands, même plus que les Français », explique-t-il ainsi au quotidien breton.
Crédit photo : Istock
Lorsqu'il n'est pas dans son ballon à faire rêver les touristes, il participe donc à des compétitions de montgolfière, pour assouvir cette passion dévorante.
« C’est surtout des concours de pilotage. On nous juge sur notre précision. Il ne faut pas chercher à aller le plus loin possible ni le plus haut possible », indique Clément Seigeot qui précise que les pilotes doivent rallier des points de passages en tentant de « jouer avec les courants ».
Le vent qui est un allié peut néanmoins vite devenir « le pire ennemi » tient à rappeler le pilote.
Et ce dernier n’est jamais à l’abri d’une erreur d’appréciation comme ce fut le cas lors des derniers championnats d’Europe en Espagne, où il a heurté « une ligne de haute tension ».
Simple frayeur puisqu’il a « revolé tout de suite pour ne pas avoir peur ».
Décidément, il est bien loin le temps où Clément travaillait sur les voies ferrées, le voilà désormais dans les nuages mais les pieds sur terre.