Circonstances aggravantes, outre la maltraitance des chevaux, elle est également inculpée pour fausses déclarations, détention d’animaux sans autorisation, et travail dissimulé.
Cheval maltraité, photo Apac17 — Image publiée à titre strictement illustratif
Avant son arrestation, cette femme originaire du Loiret (dont le nom n'a pas été communiqué) avait la charge de 120 chevaux. Mais après que des vétérinaires y ont constaté des maltraitances, à plusieurs reprises, ainsi que des manquements aux normes sanitaires, des mesures ont dû être prises afin de protéger les équidés.
Agonie, misère psychologique et « disparitions » d’animaux inexpliquées
Déjà interdite d’exercer son activité par le passé, elle a continué frauduleusement à élever des chevaux, faisant « disparaître » les animaux lorsqu’ils étaient menacés d’être saisis.
Ainsi, sur les 60 animaux examinés par les services vétérinaires, 11 seulement ont été récupérés et vont être confisqués à cette éleveuse. Les autres sont, pour l’instant, introuvables... Ont-ils été tués, vendus au marché noir, ou simplement cachés ? Une enquête est en cours.
Pour ce qui est des conditions de vie des chevaux, les vétérinaires parlent de « misère physiologique » et d’un état de santé « tout proche de l’agonie ».
« Les animaux étaient perturbés par la lumière parce qu’ils voyaient rarement le jour » a rapporté Emmanuel Le Guyader, technicien aux services vétérinaires de la Dordogne devant le tribunal. Les bêtes étaient constamment enfermées dans les granges, plongées dans le noir complet.