Alors que des millions d’Ukrainiens se réfugient en Pologne pour échapper à la guerre, des femmes polonaises ont décidé de laisser des poussettes à l’entrée des gares pour les mamans ukrainiennes qui en auraient besoin.
Crédit photo : Sean Gallup / Getty Images
Depuis que la guerre a éclaté entre la Russie et l’Ukraine, des millions d’Ukrainiens ont décidé de quitter leur pays pour fuir l’invasion russe. Nombreux d’entre eux se sont réfugiés en Pologne, un pays voisin. Pour aider les réfugiés ukrainiens, les pays d’Europe multiplient les gestes de soutien. En Pologne, des bénévoles fournissent de la nourriture, de l’eau et des vêtements aux réfugiés.
« Il y en a qui sont venus sans rien du tout ou juste avec un sac à main. En fuyant, ils n’ont pas eu le temps d’emmener quoi que ce soit avec eux. Certains sont blessés. Ils ont simplement besoin de tout, mais surtout de vestes chaudes, de bonnets, de gants et de vêtements pour enfants », a expliqué une technicienne vétérinaire polonaise.
Crédit photo : Sean Gallup / Getty Images
Dès leur arrivée dans le pays, les Ukrainiens peuvent charger leur téléphone et avoir une carte téléphonique gratuite. Les transports leur sont également offerts dans certaines villes polonaises. Ils peuvent aussi recevoir des conseils dès leur arrivée en gare ainsi que des hébergements.
Des poussettes pour les mères ukrainiennes
En plus de toutes ces initiatives, de nombreuses femmes polonaises ont décidé de rejoindre un mouvement de solidarité pour aider les mamans ukrainiennes. Elles sont nombreuses à laisser des poussettes dans les gares, pour les mères ukrainiennes qui en auraient besoin. En effet, les poussettes sont trop encombrantes pour être transportées, mais elles sont un outil indispensable pour emmener des enfants et ne pas avoir à les porter à bout de bras.
Crédit photo : Francesco Malavolta
Sur les réseaux sociaux, des photos des poussettes alignées dans les gares ont été diffusées et sont rapidement devenues virales. C’est notamment le cas d’une photo prise par Francesco Malavolta, photographe de guerre.
« Ce qui m’a frappé avant de prendre la photo, c’est l’absence de monde autour, alors qu’à deux mètres, il y avait des kilomètres de monde. Cela paraissait surréaliste. J’ai pensé à toute la solidarité de ceux qui amenaient les poussettes et aux histoires dramatiques des mères fuyant la guerre », a expliqué le photographe.
Ces images témoignent du beau geste de solidarité qui s’est mis en place entre les femmes polonaises et ukrainiennes.