Ces actes de cruauté se sont déroulés dans la Sarthe, le Jura et les Deux-Sèvres. Le parquet a ouvert une enquête pour chaque cas. En France, cela fait déjà une dizaine de cas depuis le 1er août. Un phénomène récurrent mais dont nous ne savons toujours pas la provenance.
Meurtre et mutilation sur un veau dans la Sarthe
Selon le propriétaire du veau, les faits se seraient produits dans la nuit de vendredi à samedi. Le veau a été retrouvé mort dans son champ avec « l’oreille droite coupée et des lacérations sur ses appareils génitaux » explique le parquet du Mans qui s’est saisi de l’enquête.
Crédit : Shutterstock/ KraipetSritong
« Il s'agit toutefois du premier cas signalé dans le département de la Sarthe et, à notre connaissance, du premier cas sur un veau, les cas de sévices recensés ayant principalement touché des chevaux » précise le parquet.
Une jument dans le même cas dans les Deux-Sèvres
Triste nouvelle également du côté des Deux-Sèvres, une jument a été découverte morte et mutilée lundi par son propriétaire.
Ce dernier a porté plainte lors de la découverte de l’animal dans son champ de Mauléon. L’oreille droite de la jument était coupée. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie mais les causes de la mort de la jument n’ont pas été encore précisées. D’après le Courrier de l’Ouest, la jument appartenait à un propriétaire privé et ses autres chevaux n’ont pas été touchés.
Deux juments mutilées mais pas décédées dans le Jura
Enfin, dans le Jura, deux juments ont survécu aux mutilations subies au niveau des parties génitales. Le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal, a qualifié ces pratiques d' « actes barbares ». Les deux juments ont été attaquées au niveau de Ranchette et Leschères, près de la ville de Saint-Claude.
« Ce sont des faits qui retiennent toute mon attention et sur lesquels j'ai demandé à ce que tous les moyens soient mis pour qu'on mette un terme » à ces attaques qui relèvent « de la pure cruauté » ajoute le procureur.
Des enquêtes sont ouvertes. Concernant tous les cas précédents, les parquets n’ont pas de réponses sur la motivation de ces actes de cruauté.