Et si le remède à la chute des cheveux se trouvait dans les frites de McDonald's ?

Amis chauves du monde entier, jeunes angoissés par la perte prochaine de votre chevelure, réjouissez-vous ! L’un des éléments capables de lutter contre la calvitie se trouverait dans les frites de McDonald’s.

Les premiers tests humains pourraient être effectués dans cinq ans. Crédit photo : Joshua Resnick / Shutterstock

La nouvelle est très sérieuse, et nous la tenons d’une étude de scientifiques japonais menés par le professeur Junji Fukuda de l'Université nationale de Yokohama. En se servant d’un polymère appelé diméthylpolysiloxane, utilisé notamment dans la préparation des frites chez McDonald’s, ces scientifiques sont parvenus à créer des germes de follicules pileux, aussi connus sous l’acronyme HFG, et à faire ainsi pousser des poils sur des souris testées.

Ce sont de ces germes de follicules pileux que naissent les cheveux. 5000 germes ont été cultivés en quelques jours, tandis que les techniques actuelles connues ne parviennent à donner naissance qu'à 50 germes. Dès lors, les scientifiques sont très optimistes à l'idée que des effets similaires soient observables chez l’être humain. Le diméthylpolysiloxane ne servirait donc pas qu’à empêcher l’huile de cuisson des frites de McDonald’s de mousser : « Cette méthode simple est très robuste et prometteuse. Nous espérons que cette technique améliorera la thérapie régénérative des cheveux humains afin de traiter la perte des cheveux », explique Junji Fukuda dans son étude, parue le 1er février dans ScienceDaily.

Si beaucoup pointent du doigt les méfaits de la malbouffe et de l’abus de McDonald’s sur la santé, très peu auraient pu imaginer qu’il se pouvait que dans les frites de la chaîne se trouve le miraculeux remède à la calvitie. Ce polymère pourrait aussi et surtout palier la chute de cheveux lors de chimiothérapies et maladies, et aider les patients à retrouver leurs cheveux par la suite. Calvitie et alopécie pourraient également être (enfin !) vaincues. Les scientifiques soulignent malgré tout que des tests humains ne sont pas envisageables avant 5 ans, pour un nouveau traitement qui pourrait, dans le meilleur des cas, être disponible pour tous dans dix ans.

Source : ScienceDaily
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