Jusqu’à ce jour, les innombrables applications de rencontres, prétendument efficaces dans ce domaine, étaient surtout basées sur la logique inverse : mettre en contact celles et ceux qui affectionnent les mêmes sujets.
@Hater
Pour le lancement officiel qui aura lieu le 8 février, les créateurs de Hater ont d’ores et déjà annoncé qu’environ 2000 sujets (pour commencer, ndlr) seront à la disposition des utilisateurs. De la marijuana aux selfies en passant par le concept du « gluten-free », tout le monde y trouvera son bonheur, et de quoi converser avec votre bel(le) inconnu(e) pendant de longues heures ! Et l’utilisation est très simple : un sujet apparaît à l’écran, il faut glisser avec son doigt vers le haut pour « adorer », vers le bas pour « détester », à droite pour « aimer » et enfin, à gauche pour dire « j’aime pas ».
Au fur et à mesure que vous donnez votre avis sur les propositions de thèmes qui défilent à l’écran, l’intelligence artificielle de l’application emmagasine des connaissances sur votre personnalité. Et finalement, après un certain nombre de réponses, Hater est capable de mettre chaque personne en contact une autre qui lui correspond. En tout cas, vous et votre prétendant(e) allez aimer détester et critiquer les mêmes choses !
Pourtant, cette application aurait pu ne jamais voir le jour. Brendan Alper, son fondateur, avait, à la base, quitté son poste chez Goldman Sachs pour embrasser une carrière d’humoriste et se lancer dans le spectacle sur scène. C’est en écrivant un sketch qu’il a, pour la première fois, eu l’idée de Hater. « Plus j’y pensais, plus je me disais que c’était drôle. Et puis à force de l’avoir en tête, je me suis dit que ça faisait sens, et que ça pourrait marcher dans la vraie vie » a confié Brendan Alper à nos confrères de Cut.
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Et finalement, c’est en se penchant sur une étude réalisée par l’Université de Floride du Sud, selon laquelle les relations se créent davantage en fonction de ce que les gens détestent plutôt que ce qu’ils aiment, que l’ancien employé de Goldman Sachs va définitivement concrétiser son idée. Plus de doute pour lui, il y a un marché à prendre, et ces travaux scientifiques de 2006 ne font que le conforter.