Un nouvel acte abominable de cruauté envers un animal s’est produit. C’est sur l'Île de Ré qu’un ânon, né quelques heures plus tôt, a été retrouvé décapité et dépecé par son éleveur.
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À Saint-Martin de Ré, au pied de la citadelle, les baudets du Poitou broutent l’herbe tranquillement sous les remparts, sous les yeux des touristes. Leur éleveur, Régis Léau, s’en occupe depuis 20 ans.
Dimanche 16 mai, au petit matin, Régis Léau fait une découverte effroyable : le cadavre mutilé de l’un de ses ânons. Comme l’ont indiqué nos confrères de Sud Ouest, qui rapportent l’information, l’ânon a été décapité (la tête ayant été séparée du corps de l’animal), son abdomen disparu et l’animal vidé de son sang. Régis Léau n’a en effet retrouvé que la tête de son ânon et une partie des membres arrière.
Lors d’un entretien avec France Bleu, l’éleveur a exprimé sa colère et son effarement : « Il faut vraiment être malade, désaxé, fou furieux pour avoir autant de lâcheté envers un petit animal qui n’a que quelques heures ». D’après Régis Léau, l’ânon serait né entre 6h et 8h dimanche matin quelques heures seulement avant ce geste immonde.
La gendarmerie ouvre une enquête
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Cette histoire tragique rappelle sans nul doute les séries de mutilations de chevaux ces derniers mois. Régis Léau a porté plainte auprès de la gendarmerie de Charente-Maritime qui a ouvert une enquête.
Cette dernière a d’ailleurs tenu à rappeler qu’il était bien trop tôt pour émettre des suppositions. Régis Léau s’interroge tout de même sur l’absence de sang de l’ânon « comme si on l’avait aspiré avant. C’est un petit peu troublant qu’un animal soit dépecé et qu’il n’y ait pas de traces de sang ». D’après l’éleveur, « c’est une main habile qui a fait ça, l’animal était vraiment désossé ».
Régis Léau a appelé ses confrères de France à la plus grande vigilance sur les réseaux sociaux. La prochaine étape consiste à obtenir une autorisation de permis de construire d’une asinerie afin que ses bêtes soient à l’abri.