Dans le Val-de-Marne, la nationalité française a été refusée à une infirmière sous prétexte qu’elle ne respectait pas le temps de travail légal, fixé à 48 heures par semaine.
Une histoire qui a provoqué une vague de colère sur les réseaux sociaux. En effet, une infirmière du Val-de-Marne s’est vue refuser la naturalisation française, car selon la préfecture, « travailler trop » peut être préjudiciable.
@EmmanuelMacron Une naturalisation refusée au motif que le candidat à la nationalité française travaille trop. Affligeant ! #rugygate pic.twitter.com/S8nNiiIZaz
— Frédéric BUONO (@BuonoFrederic) July 14, 2019
Elle s’est donc vue refuser sa demande pour deux ans, au motif du « non-respect de la loi ». La lettre de refus a tout d’abord été partagée par un ami sur le réseau social Twitter, et a provoqué par la suite une vague d’incompréhension et de colère de la part des internautes.
Elle cumule trois emplois et effectue en moyenne près de 271 heures de travail par mois, soit 59 heures de travail par semaine. Elle est donc considérée en infraction « au regard de la réglementation sur le temps de travail en France », limitant à 48 heures par semaines et « 44 heures par semaine en moyenne sur une période de douze jours consécutifs ».
https://t.co/StmhDGVv2u Heu, c'est quoi ce bordel ? D'abord c'est courant, ensuite le symbole est affligeant, et enfin le préfet fait preuve d'une très (trop) grande liberté d'appréciation. @CCastaner faut rectifier le tir là ... #Infirmiere #nationalite #France #travail
— Tddp (@Tddp13) July 17, 2019
Au pays des #GiletsJaunes des #grévistes des #râleurs des #fainéants et de la #FranceInsoumise on n’aime pas ceux qui travaillent. On n’aime pas ceux qui gagnent beaucoup par leurs travail comme cette #infirmière à qui on a refusé la nationalité française pic.twitter.com/Ntgxa2HjuI
— Lfscm (@Lfscm) July 17, 2019
L’infirmière ne compte pas en rester là et devrait faire appel de la décision auprès du ministère de l’Intérieur.