Avis aux amateurs d'astronomie, Mercure est en ce moment visible à l'oeil nu

La planète Mercure, presque invisible en temps normal par chez nous, est perceptible à l’œil nu jusqu'au 24 février. On vous explique pourquoi.

Planète la plus proche du Soleil - les deux sont séparés par « seulement » 58 millions de kilomètres -, Mercure est d’ordinaire difficilement perceptible depuis la Terre, en raison de sa proximité avec notre étoile.

En effet, le plus souvent, son observation est rendue difficile car l’éclat du Soleil est tel qu’il est presque impossible de la distinguer dans la voûte céleste, sur la durée. 

Crédit photo : NASA / JPL / Northwestern University

Selon une rumeur bien connue des férues d’astronomie, Nicolas Copernic - himself - ne l’aurait par exemple jamais aperçue en dépit de ses multiples observations du ciel.

Toutefois, à certains moments de l’année, Mercure peut être observée facilement à l’œil nu au crépuscule, lorsque la luminosité baisse.

C’est le cas en ce moment dans l’hémisphère nord et en particulier en France, l'espace de deux heures, alors n’hésitez pas à lever les yeux à la tombée de la nuit, à condition bien sûr que le ciel soit dégagé.

Mais ne tardez pas trop car deux semaines. Mercure ne sera plus aussi visible et son éclat risque d’être masqué par la lumière du Soleil. Comme l'explique le twittos ci-dessous, voir Mercure est toujours un moment particulier pour les amoureux du cosmos.

Pour ne rien rater du spectacle, sachez qu'il y a des horaires à respecter. Ainsi, si l'on en croit les informations du site Numerama, vous pourrez observer Mercure dans la constellation du Verseau entre 18h et 18h50 jusqu’au 9 février, puis entre 18h10 et 19h10 du 10 au 16 et, enfin, entre 18h20 et 18h40, du 17 au 23.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.