Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 décembre, le ciel proposera un spectacle d'une beauté exceptionnelle. Ce vendredi 21 décembre marquera le solstice d’hiver et le début de la saison hivernale. À cette occasion, un événement auquel vous n’avez jamais assisté risque d’illuminer votre soirée si vous êtes féru d’astronomie, ou simple profane qui ne demande qu’à être émerveillé.
Une fois la nuit tombée, le ciel se livrera à un véritable ballet lumineux et féerique, en raison d’une combinaison de deux phénomènes aussi rares que magnifiques.
Ainsi à 23h23 précises (sur notre fuseau horaire) le Soleil, comme à son habitude à cette période de l’année, sera à son point le plus bas dans le ciel, ce qui coïncide avec le jour le plus court du calendrier pour l’hémisphère nord, à l’inverse de l’hémisphère sud qui vivra, lui, son jour le plus long.
Durant cette longue et première nuit d’hiver qui vous attend, deux phénomènes vont avoir lieu simultanément, offrant un spectacle à couper le souffle. Il y aura d’abord la dernière pleine lune de l’année, laquelle sera ensuite accompagnée d’une pluie d’étoile filantes, appelée les « Ursides ».
Une combinaison extrêmement rare - pour ne pas dire un alignement des « planètes » - qui ne se reproduira pas avant… 2094, selon le magazine Forbes.
La pleine lune sera visible dès 18h50 et la pluie d’étoles filantes - issue de débris provenant de la comète 8P/Tuttle - un peu plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant l’aube. D’ordinaire, les Ursides sont visibles dans l’atmosphère terrestre entre le 17 et le 25 décembre mais atteignent leur acmée le 22 du même mois.
Généralement, lorsque vient la pluie des Ursides, il est possible d’apercevoir en moyenne 10 étoiles filantes par heure, mais il n’est pas rare d’en distinguer une cinquantaine le 22 décembre, à condition toutefois que le ciel soit dégagé.
Ces étoiles traverseront la voûte céleste à la vitesse d'environ 33 km par seconde, et vous sembleront provenir de la petite ourse.
Il ne vous reste plus qu’à vous munir de jumelles ou d’un télescope et espérer que la météo soit clémente pour profiter d’un spectacle qu’on ne reverra pas de sitôt.