Une récente campagne choc de l'association Peta, qui milite pour les droits des animaux, a été interdite d'affichage public en Suisse, en raison de son aspect choquant. Précisions.
L’image est volontairement crue et choque par sa violence !
Une campagne de l’association Peta contre l’industrie du lait a été jugée « trop choquante » par les autorités suisses, qui ont décidé d’interdire son affichage dans les villes.
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« Trop choquante », cette campagne coup de poing de l'association Peta a été interdite en Suisse
Sur cette photo de la discorde, on aperçoit le mannequin suisse Anja Zeidler - qui s’autoproclame vegan depuis des années - entièrement nue et enchaînée, accroupie dans une étable.
Sur sa poitrine, on distingue une pompe à lait, comme celles utilisées pour les vaches laitières, alors que la jeune femme, qui semble hurler, vient manifestement de se faire arracher son bébé des bras.
Dans un coin, deux personnes dégustent du lait sans se préoccuper de la scène violente qui se déroule sous leurs yeux.
Enfin, l’image est accompagnée du slogan « Traverser l’enfer pour un verre de lait » !
Le but de la campagne étant bien sûr d’alerter l’opinion sur le traitement des vaches laitières, que l’on surexploite et que l’on maltraite, tout en les privant de leur petit.
Mais le message n’a pas été du goût du Comité suisse en charge de la validation de ce type de campagne. Ce dernier a en effet considéré que l’affiche était « trop choquante, sexiste et dégradante » et qu’elle ne pouvait, par conséquent, pas être placardée dans les rues.
« La réalité serait-elle trop cruelle ? » a immédiatement réagi l’association Peta qui estime de son côté que « la vérité sur les lobbys laitiers ne devrait pas être censurée ».
« Chaque année des vaches sont inséminées artificiellement afin d’assurer une forte productivité du flux de lait » dans un souci de rentabilité, a-t-elle par ailleurs rappelé.
De son côté, Anja Zeidler reconnaît sur Instagram que le scénario de la campagne est « terrible » mais elle rappelle qu’il « reflète la triste réalité ». Et le mannequin d’alerter les consommateurs qui « doivent apprendre ce qui est vraiment derrière les produits ».