Les prix dans les supermarchés vont-ils enfin baisser ? Pour Michel-Édouard Leclerc, ce n’est pas pour tout de suite.
Les mois passent et l’inflation continue de peser sur le portefeuille des foyers.
Confrontés à la hausse des prix des produits de première nécessité, les Français désespèrent à l’idée de voir la facture diminuer.
Il faut dire que le contexte économique n’est guère favorable mais ceci pourrait changer et peut-être même plus tôt qu’on ne le croit.
C’est en tout cas ce qu’affirme Bruno Le Maire.
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Pour Michel-Édouard Leclerc, les prix dans les supermarchés ne baisseront pas en juillet
Invité d’Apolline de Malherbes sur l’antenne de RMC il y a deux semaines, le ministre des Finances a en effet assuré que la baisse tant espérée allait intervenir dès le mois prochain.
« Dès le mois de juillet, sur un certain nombre de références et de produits, les prix baisseront, nous le vérifierons et nous sanctionnerons ceux qui ne jouent pas le jeu », a ainsi promis l’ancien député de l’Eure.
Une annonce qui a de quoi rassurer les Français, mais cette prévision est-elle pour autant crédible ?
La réponse est non selon Michel-Édouard Leclerc, qui ne partage pas l’optimisme du ministre.
Le patron du Groupe Leclecrc estime au contraire que cette baisse interviendra « à la fin de l’été », comme il l’a expliqué sur le plateau de BFM TV ce lundi 19 juin.
Inflation: Michel-Édouard Leclerc (@Leclerc_MEL) affirme que les prix de centaines de produits devraient baisser "à la fin de l'été" pic.twitter.com/c2wR3jUU7F
— BFMTV (@BFMTV) June 19, 2023
« On est allé voir les fournisseurs et on négocie pendant tout juillet pour ramener aux Français de meilleures conditions de vie », mais « les entreprises sont fermées au mois d'août, donc j'aurais plutôt mis le curseur à la rentrée, à l’automne » a affirmé l’intéressé.
« Je pense que le réalisme est de mon côté » et « même si on arrive à négocier quelque chose, sous l'impulsion de Bruno Le Maire, les effets auront lieu, quand on passera commande, pour la période suivante, c'est-à-dire septembre ou octobre », a-t-il poursuivi.
« Il (Bruno Le Maire) est dans une démarche qu'il veut précipitée, mais dans la réalité objective du fonctionnement du marché français, je pense que même s'il y a des publicités en juillet, les premiers rabais, s'il y en a, les premières baisses de prix (…) auront lieu plutôt à la rentrée des classes », a-t-il encore prédit.
Vous l’aurez compris, ce n’est donc pas pour tout de suite.