Nonnes sexy, bondage et autres pratiques X : connaissez-vous le surréaliste Clovis Trouille ?

Sorti de la prestigieuse école des Beaux-arts d’Amiens en 1910, le peintre surréaliste français Camille Clovis Trouille a réussi à lier anticléricalisme, érotisme, humour macabre et antimilitarisme, en peinture.

Rejeté par le public et ses pairs à son époque, son travail paraît très audacieux et contemporain aujourd’hui. Après l’installation du « plug anal » de McCarthy place Vendôme, à Paris, ses toiles anticonformistes auraient sûrement trouvé place à côté des nouvelles œuvres réputées « contemporaines ».
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Clovis Trouille se voyait comme un anarchiste. Il a commencé en illustrant la presse libertaire en se revendiquant comme un « athée militant » : « J'ai toujours été contre l'imposture des religions ». Ses toiles érotiques et anticléricales sont boudées par la critique et il choque la « morale » de la bourgeoisie.
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Choqué par la guerre 14-18, c’est avec le cœur empli de haine et de rage qu’il peint des tableaux comme « Remembrance » qui interpellera Salvador Dali. Le voilà alors entré dans le cercle très privé des surréalistes.
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Clovis Trouille est au final resté un peintre très solitaire et définissait son art comme « super-réaliste ». Alors que certains le voyaient comme le précurseur du Pop’art, puisqu’il alliait presque systématiquement collages et photographies.
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Si l’on ne se souvient que très peu de son nom, sa fantaisie, son audace et sa puissance onirique demeurent. Et même s’il a été tragiquement oublié, son travail a été exposé au Grand Palais à Paris en ce début d’année.

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