À la déchetterie de Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime, une jeune femme a trouvé plus de 200 lettres d'amour écrites pendant la Seconde Guerre mondiale dans une remorque.
Cécile est une jeune femme qui est salariée dans un bureau d'études en environnement à Aix-en-Provence. Pour une expérimentation, elle a été détachée à la déchetterie de Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime.
Un jour, un homme a emmené une remorque remplie de vieux journaux, parmi lesquels se trouvait un trésor inestimable.
Crédit photo : @CecileFlpp
« Le monsieur qui a amené la remorque nous a expliqué qu'il avait trouvé tout ça dans le grenier d'une maison qu'il avait achetée pour la retaper. Il n'avait pas regardé le contenu dans le détail, il voulait juste s'en débarrasser », raconte Cécile.
Plus de 200 lettres d'amour
Lorsque Cécile a vidé la remorque, elle a remarqué un petit carton niché sous la pile de journaux. En l'ouvrant, elle a découvert des centaines de lettres d'amour, datées de 1942 à 1945, pendant la guerre. Adressée à « Mademoiselle Aimée », elles ont été rédigées par un certain Pierre.
Crédit photo : @CecileFlpp
Devant cette découverte, Cécile a refusé de s'en débarrasser.
« C'était trop de souvenirs, peut-être que si ça appartenait à ma grand-mère, j'aurais bien voulu les récupérer... On ne voulait pas les jeter, on les a donc mises de côté. Je suis peut-être trop sentimentale », confie-t-elle.
Des lettres de la Seconde Guerre mondiale
Pour retrouver ses propriétaires, la jeune femme a décidé de lancer un appel sur Twitter pour faire part de sa découverte. La publication a été partagée plus de 10 000 fois, et cela a porté ses fruits, puisqu'un membre de la famille a été retrouvé.
Je travaille en déchèterie et un homme est venu nous apporter un carton remplie de lettres adressées à une certaine Aimée Randonnet. Aidez-moi à retrouver ses enfants/petits enfants. Je ne veux pas que ça parte à la poubelle ?? #RT pic.twitter.com/Aus52JbJhb
— Cécile (@CecileFlpp) December 2, 2020
Il s'agit de Jean-Christophe Popinot, le petit neveu d'Aimée Randonnet, la destinataire des lettres. Jean-Christophe a confié que Pierre et Aimée, les deux amants, s'étaient mariés très jeunes et avaient eu deux filles. Séparés pendant la Seconde Guerre mondiale, Pierre n'a cessé d'écrire à Aimée pour lui exprimer son amour.
Suite au décès d'Aimée, l'une de ses filles a décidé de vendre la maison familiale, sans connaître l'existence de ses lettres. Les missives ont finalement été rendues à la famille.