Avoir des enfants rendrait moins heureux ? C’est en tout cas ce qu’affirment ces études américaines.
C’est bien connu : la pression sociale de fonder une famille pousse de nombreux couples à devenir parents. Le fait d’avoir des enfants serait la clé pour vivre une vie heureuse et pleine de sens.
Toutefois, des études démontrent le contraire et affirment que la parentalité rendrait les gens malheureux. Explications.
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La parentalité rendrait les gens malheureux
Une étude réalisée en 2011 par Thomas Hansen, chercheur au Norwegian Social Research, révèle que les gens ont tendance à croire que la vie des personnes sans enfant est plus vide, moins gratifiante et plus solitaire que la vie des parents.
Or, les données suggèrent que les enfants, notamment ceux qui vivent à la maison, interfèrent avec le bien-être de leurs parents. Ce phénomène s’observe principalement chez les femmes, les célibataires et la classe moyenne inférieure.
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Six ans plus tard, une étude publiée dans l’American Journal of Sociology (revue américaine de sociologie, ndlr) a comparé « l’association parentalité/bonheur » dans 22 pays.
Les chercheurs américains Jennifer Glass (Université du Texas) et Robin Simon (Université de Wake Forest, Caroline du Nord) ont constaté que les non-parents affichaient un niveau de bien-être plus élevé.
L’écart de bonheur était plus important aux États-Unis, où les parents étaient 12% moins joyeux que les adultes sans enfant. Même son de cloche pour l’Australie, la Grande-Bretagne ou encore la Nouvelle-Zélande.
La charge mentale : un fléau pour les femmes
Plus récemment, une étude publiée le 28 avril 2021 sur le site Plos One corrobore ce constat. Résultat : plus il y a d’enfants au sein d’une fratrie, moins les parents sont heureux en couple.
Pour arriver à une telle conclusion, les quatre chercheurs à l’origine de l’enquête ont sondé 7178 individus à travers 33 pays dans le monde, dont la Corée du Sud, le Kenya ou encore la Russie. D’après cette enquête, les femmes sont plus touchées que les hommes. La raison ? La charge mentale, pardi ! Les pressions culturelles liées aux tâches domestiques jouent également un rôle.
Vous l’aurez compris, de nombreux facteurs - niveau social, charge mentale, nombre d’enfants - chamboulent le quotidien de certains parents. Malgré les études, avoir des enfants procure de la joie, mais cela implique parfois de trouver l’équilibre entre vie professionnelle et vie de famille.