Un âne sauvage d'Asie observé pour la première fois depuis 65 ans en Mongolie

L’âne asiatique est de retour en Mongolie pour la première fois depuis 65 ans. L’espèce est en quasi-extinction à cause d’une voie ferrée mise en place dans les années 1950, empêchant les ânes de migrer pour pouvoir se nourrir et se reproduire. La mise en place d’un corridor à travers cette clôture a permis au premier âne de traverser, la scène a été capturée par une caméra de surveillance.

L’âne asiatique, appelé aussi « Khulan mongole » ou Hémione, fait partie des « cinq sous-espèces d’ânes sauvages en Asie » comme nous informent nos confrères de Brut. Cependant, à cause d’un chemin de fer construit en 1955, l’espèce a connu une extinction de plus de 50% de son espèce. 

L'espèce quasi-éteinte à cause d'une clôture 

En 1955, la mise en place d’un chemin de fer long de 1 115 kilomètres dans tout le pays divisait la steppe orientale en deux. Afin d’éviter toutes collisions avec les ânes asiatiques et autres animaux sauvages, une clôture a été ajoutée afin d’éviter le passage de toutes les espèces présentes aux alentours. En tout, cela représentait 16.000 kilomètres de pâturages en moins pour les animaux. « À l’époque, la Mongolie avait de larges populations d’animaux sauvages et domestiques » explique Enkhtuvshin Shiilegdamba, directrice de Wildlife Conservation Society Mongolia, dans une interview pour Brut.

« Les autorités n’ont donc pas pensé que cela pouvait créer un obstacle à la migration des animaux sauvages ». Sauf que cette clôture empêchait la migration animale. Tous les khulans mongoles se trouvant coincés à l’Est de la clôtures ont disparu.

Crédit : GEO

La Wildlife Conservation Society a décidé de détruire une partie de cette clôture afin de permettre à l’âne de retrouver une grande partie de son territoire. Grâce à eux, un âne sauvage a pu être observer en train de traverser la steppe orientale pour d’accéder à de nouvelles sources d’eau et de nourriture. La scène a été filmée par une caméra de surveillance. Pour l’instant la zone est longue de 1,3km.

« Nous espérons, si possible, l’étendre aux provinces mongoles de Govi et Dornogovie (au Sud-est du pays) ce qui représentera entre 500 et 1000 km de long » ajoute la direction de WCS.

Un espoir renaît pour cette espèce comptant plus que 16.000 individus.

Source : PositivR
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