Excellente nouvelle sur le front de la lutte contre le sida, un nouveau cas de rémission suscite l’espoir d’un traitement miracle.
Un jeune brésilien, porteur du virus du sida, est actuellement en rémission depuis plus d’un an.
Si deux autres cas similaires ont déjà été observés par le passé, cet homme de 34 ans pourrait en revanche être le premier patient adulte et séropositif à guérir de la maladie sans avoir subi de greffe de moelle. Une avancée considérable !
Crédit photo : nito / Shutterstock
En rémission du VIH sans avoir subi de greffe de moelle
Son cas unique a été présenté à l’occasion de la 23e conférence internationale sur le sida (du 6 au 10 juillet) qui - contexte sanitaire oblige - a été organisée virtuellement pour la première fois depuis sa création en 1985.
Avant lui, deux hommes, que l’on a respectivement baptisés patients de « Berlin » et de « Londres », avaient eux aussi montré des signes de guérison, mais dans un tout autre contexte, après avoir subi une délicate greffe de moelle osseuse pour traiter un cancer.
Ce patient brésilien a quant à lui suivi un traitement différent qui semble avoir porté ses fruits puisque l’intéressé ne présente plus le moindre signe d’infection.
Séropositif depuis 2012, ce dernier a ainsi reçu plusieurs médicaments antiviraux puissants, dont le maraviroc et le dolutégravir, lesquels lui ont été administrés afin d’observer leur capacité à éliminer le virus.
Et ceci semble s’être avéré payant car après plus de 57 semaines sans traitement classique anti-VIH, ce patient a été testé négatif lors d’un test de détection d’anticorps anti-VIH.
Selon Ricardo Diaz, expert en maladies infectieuses à l’Université de Sao Paulo, l’homme peut désormais être considéré comme étant indemne.
Si l’on en croit ce spécialiste, ce mode de traitement, qui nécessite encore des recherches supplémentaires, représente une piste plus éthique que la greffe de moelle osseuses, pour les personnes gravement malades qui vivent avec le VIH.
Pour rappel, 1,7 million de personnes ont contracté le VIH en 2019 et plus de 40 millions de personnes vivent avec la maladie, selon les chiffres de l’ONU.