La Cour de Justice de l’UE a annoncé qu’elle interdisait formellement sur son sol tous les produits cosmétiques testés sur les animaux.
C’était déjà un peu le cas depuis 2013, lorsque l’Union Européenne avait interdit la vente de produits cosmétiques testés sur les animaux. Seulement voilà, cette loi ne s’appliquait aux produits qui étaient importés sur le sol européen.
Il y a quelques mois, c’est l’Australie qui emboîtait le pas en interdisant également les produits cosmétiques testés sur les animaux.
Cette fois-ci, l’UE interdit donc formellement le droit d’accès à ces produits cosmétiques ayant été testés sur les animaux. Une très bonne nouvelle pour les défenseurs de la cause animale. L’instance juridique européenne impose alors une nouvelle réglementation qui vise à promouvoir l’utilisation de « méthodes alternatives ne recourant pas à l’animal pour assurer la sécurité des produits cosmétiques. »
De plus, le communiqué publié cette semaine précise que l’Union Européenne n’établira « aucune distinction selon le lieu où l’expérimentation animale a été réalisée ».
Par conséquent, quelles sont les véritables alternatives possibles aux tests sur les animaux ? Elisabet Berggren, responsable scientifique de la Commission Européenne, évoque la possibilité de recourir à des méthodes de reconstruction in vitro de l’épiderme humain, de la cornée ou de cellules humaines.
Ces méthodes, en cours de développement, permettraient d’entreprendre des tests d’irritation, de corrosion et de sensibilisation de la peau et de l’œil.
À ce jour, selon la PETA, association de défense des animaux, il y aurait près de 1900 marques cosmétiques qui auraient banni ces tests sur les animaux, proposant des produits que l’on appelle « Cruelty Free » (sans cruauté, ndlr).
Bonne nouvelle, n’est-ce pas ?