Le réchauffement climatique est une bombe à retardement, dont on doit vite s’occuper avant qu’elle pose plus de problèmes. À Venise, un artiste italien n'y est pas allé de main morte pour dénoncer ce fléau.
Afin de sensibiliser à ce problème, l’artiste Italien Lorenzo Quinn a produit une sculpture colossale dans le cadre de la « Biennale di Venezia » (fondation italienne qui organise différents événements : manifestation d’art contemporain, de danse, de musique etc.). Installée dans le grand canal de Venise, l’œuvre nommée Support est en exposition du 13 mai au 26 novembre 2017. Celle-ci représente deux mains massives de 8-9 mètres de haut, qui sortent de l’eau pour soutenir l’hôtel « Ca’ Sagredo Hotel ».
« Venise est une ville d’art sur l’eau, qui a inspiré la culture pendant des siècles. Mais pour continuer, la ville a besoin de l’aide de notre génération et des suivantes, avec la menace du changement climatique » a-t-il déclaré à la Halcyon Gallery.
Il allie à la perfection à travers Support les deux faces de la nature humaine que sont la création et la destruction : « les mains détiennent tant de pouvoirs : le pouvoir d’aimer, de haïr, de créer, de détruire ». Elles évoquent à la fois le désir de maintenir le bâtiment au-dessus de l’eau, mais aussi la fragilité de cette situation. Ces mains sont des outils qui redonnent espoir, même si elles sont capables de détruire le monde… elles ont aussi la capacité de le sauver !
Ce n’est pas la première fois que Lorenzo Quinn intègre des parties de corps dans ses œuvres tout comme la nature qui est un thème récurrent pour lui. Il avait entre autres réalisé plusieurs statues à l’effigie de Mère Nature après avoir observé les inondations qui ont dévasté la Thaïlande en octobre 2011.