À Montreal, si vous passez près du Musée des Beaux-Arts, une fresque anamorphique fait le bonheur des promeneurs grâce à son illusion d’optique donnant l'impression de traverser un passage de sables mouvants.
Crédit : NÓS.
C’est à l’extérieur du Musée des beaux-arts de Montréal, qu’une œuvre de street art pas comme les autres a été installée. Mise au point par le cabinet d’architecture de Montréal NÓS, fondé par Gil Hardy et Charles Laurence Proulx en 2016, cette longue fresque représente à s’y méprendre à des ondulations dans des dunes de sable.
Cette installation est une piste de morphing qui donne l’impression de changement et de mouvement selon le point de vue adopté. Aussi appelé morphose, c’est un procédé utilisé en photographie, cinéma et autres arts plastiques qui permet cette impression d’évolution et ici, d’ondulations.
Une illusion d’optique comme terrain de jeu
Prolongement de l’exposition intérieure, cette fresque permet aux visiteurs de « s'immerger dans un environnement abstrait et ludique, un trompe l'œil géant en référence aux techniques cubistes », explique Charles Laurence Proulx à My Modern Met.
Pour réaliser ce trompe-l'œil, l’architecte explique avoir utilisé une illusion d’optique appelée anamorphose. En se positionnant depuis un point de vue spécifique, l’illusion du dessin prend forme et les ondes du sable s’agitent enfin sous nos yeux. En se positionnant différemment, l’illusion perd tout son pouvoir d’évocation.
« Nous voulions créer un mirage expérientiel, une sorte d’oasis au milieu du centre-ville de Montréal, poursuit Charles Laurence Proulx. La figure des dunes fait également référence à un paysage mouvant, toujours changeant. Et cela permet de voir le bâtiment patrimonial d’une manière nouvelle et d’accentuer l’effet de profondeur dans la topographie », conclut Proulx.
Cette architecture se veut être le terrain de jeu à découvrir des enfants comme des adultes à travers un espace mouvant.
Crédit : NÓS.
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