Dans une pétition adressée à François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire, des internautes réclament le retour des consignes pour les bouteilles en verre.
L’idée fait son chemin depuis plusieurs années mais sera-t-elle concrétisée ? Il fut un temps où le recyclage des bouteilles en verre passait par un système de consigne. Nul besoin de jeter et casser sa bouteille, il suffisait de la glisser dans une consigne pour qu’elle soit lavée et réutilisée aussi sec.
Aujourd’hui, pour recycler une bouteille en verre, on la jette, on la collecte, on la fait fondre dans un four à 1500°C et on récupère la matière pour en faire une nouvelle. Un procédé long et plus coûteux, notamment en terme d'énergie et surtout moins efficace vis-à-vis de la pollution.
Ainsi, un certain François Benest a lancé une pétition sur le site Mesopinions.com afin de faire revenir ces fameuses bouteilles consignées. L’auteur de la pétition explique notamment : « Les récipients que nous mettons dans les conteneurs sont généralement en bon état et ça me fend le cœur d’entendre des verrines et des bouteilles se briser lorsque je les jette alors qu’elles pourraient être réutilisées sans problèmes pendant plusieurs cycles. Dans ces conditions, pourquoi ne pas rétablir la consignation du verre qui avait cours en France jusque dans les années soixante-dix et qui est toujours pratiquée en Allemagne ? ».
Par ailleurs, il met en avant les différents avantages que provoquerait le retour des consignes: la diminution des déchets enfouis dans les endroits où le recyclage du verre n’est pas effectif, la diminution des dépenses énergétiques dues à la refonte de verre, la diminution de l’impact sur les ressources en sable et autres éléments destinées à la fabrication du verre, la diminution du prix des aliments en verrine et la diminution des déchets en verre dans la nature.
Une initiative très louable qui a du sens et qui fait surtout écho auprès de milliers d’internautes. En effet, la pétition a recueilli aujourd’hui près de 120 000 signatures. La balle est désormais dans le camp du gouvernement.
