L’année 2017 vient de commencer et semble d’ores et déjà pleine de promesses : de nouvelles inventions curieuses et extraordinaires sont sur le point de voir le jour au cœur de l’hexagone, au sein de notre belle capitale.
Les férus de science-fiction le savent parfaitement : de nombreux idéalistes nous ont illustré et conté le monde sous des allures futuristes riches de lieux communs. Entre gadgets high-tech et omniprésence de voitures volantes, la ville de Paris troque son ossature haussmannienne contre l’immensité de hauts buildings, et parfois, la nature fait son retour gagnant au cœur des habitations (liens). Au fond, nul ne sait de quoi l’avenir sera fait. Pourtant, depuis quelques jours, nous avons un avant-goût de ce que seront les transports en commun du futur.
Se déplacer en taxi volant ne sera désormais plus un simple fantasme, car dans quelques semaines, la Sea Bubble, un engin aux allures de taxi volera au-dessus des eaux du fleuve de la Seine. Il s’agit d’une première mondiale : la ville de Paris expérimente le prototype avant Sydney, Miami, Londres et Melbourne, les métropoles initialement candidates. Doté d’un design épuré et résolument moderne, le véhicule fait rêver tout amateur de récits futuristes, et ce à juste titre.
Imaginé par le navigateur dijonnais Alain Thébault, qui réalise son rêve d’enfant en concrétisant ce projet, ce bateau 2.0 est capable de transporter quatre passagers en volant au-dessus des flots grâce à quatre ailes qui permettront à l’engin de se soulever de l’eau. À l'instar d'un taxi traditionnel, le véhicule pourra accueillir jusqu’à 4 personnes pour se déplacer. Une invention ambitieuse et impressionnante qui pourrait nous rendre grandement service.
Pour celles et ceux qui seraient encore sceptiques, le projet est sérieux : à partir du mois de mars, les premiers essais du véhicule électrique « volant », commenceront au-dessus de la Seine. C’est Anne Hidalgo, maire de la ville de Paris, qui aura le privilège d’inaugurer le premier Sea Bubble. Cette dernière soutient le projet avec enthousiasme, persuadée que ces véhicules volants seront les transports en commun de demain, faisant partie intégrante de la nouvelle mobilité urbaine.
À partir du printemps prochain, 5 modèles seront testés : si le projet se déroule comme prévu, dans un futur proche, une centaine de véhicules seront à la disposition des Parisiens dans toute la capitale. Écologiques, les taxis volants devraient pouvoir se recharger à leur point de stationnement avec des panneaux électriques. Jean-Louis Missika, l’adjoint de la maire de Paris chargé de l’urbanisme évoque des « discussions avec les ports de Paris » et songe à demander une dérogation au préfet de la région afin de pouvoir dépasser la vitesse limitée autorisée sur le fleuve qui permettrait au véhicule de s’élever dans les airs.
Par ailleurs, il faudra déterminer le coût de la course dans un Sea Bubble : le véhicule sera-t-il un simple objet touristique ou un moyen de transport à part entière ? Seul l’avenir nous le dira.