@AFP
Il paraît qu’Elsa, l’héroïne de la Reine des Neiges est verte de jalousie depuis son château de glace. Du côté de Harbin, capitale de la province de Heilongjiang dans le nord de la Chine se tient tous les mois de janvier depuis 1985 le Festival de sculptures de glace et de neige de Harbin. Un événement de taille qui réunit sculpteurs et amateurs de grands frissons : près de 800 000 visiteurs sont attendus chaque année dans la région la plus froide du pays. L’édition 2017 du festival vient de débuter le 5 janvier dernier et durera un peu plus d’un mois si la météo le permet. Les visiteurs auront pendant tout ce temps la possibilité de se promener dans cette mini-ville uniquement constituée de glace.
De nombreuses activités sont proposées à tout ce beau monde : visites guidées d’œuvres traditionnelles du folklore chinois ou de scènes modernes avec des sculptures illuminées par des éclairages LED, ski alpin, compétitions de nage dans la rivière gelée et expositions de lanternes de glace au jardin Zhaolin sont au programme. De quoi réchauffer le cœur des amoureux de pistes enneigées dans ce climat arctique où la température moyenne est de -17°c (sachant qu’elle peut atteindre les -40°c quand le temps est un peu moins clément). Une température qui parvient à maintenir les sculptures de ce lieu unique en état.
Contrairement aux apparences, il n’est pas particulièrement aisé de trouver de la glace propice à la sculpture. Un mois avant l’événement, les travailleurs doivent se dépêcher de trouver de la matière malléable et prélèvent des tonnes de glaces issues de la rivière qui traverse la ville, la rivière Songhua. Un travail titanesque qui donne ce résultat absolument magnifique qui fait de ce festival de sculptures de glace l’un des plus incroyables du monde.
@AFP
@Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
@AFP
@AFP
@AFP
@AFP
@AFP
@AFP
Andy Wong / AP Images
Andy Wong / AP Images
Andy Wong / AP Images
Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
@Andy Wong / AP Images
Ça fait rêver, n’est-ce pas ?