La cueillette et la vente de muguet sont autorisées, mais strictement encadrées. Voici les règles à suivre pour éviter une lourde amende.
Le 1er mai, certains Français vont célébrer la Journée internationale des travailleurs. À cette occasion, et comme le veut la tradition, la cueillette et la vente de muguet sont autorisées. Cependant, il y a des règles strictes à respecter, au risque de devoir payer une amende salée.
Le muguet est une jolie fleur reconnaissable à ses petites clochettes. On la trouve en forêt ou dans certains jardins privés. Pour autant, il est interdit de la cueillir à volonté. En effet, comme le suggère la loi, une limite est fixée avec « ce que la main peut contenir », soit entre 10 et 15 brins par personne au maximum.
Mais cette cueillette ne doit pas non plus se faire n’importe où. L’Office national des forêts (ONF) rappelle que la cueillette sur terrain privé doit se faire avec l’accord du propriétaire. Dans une forêt publique, la cueillette est autorisée, sauf s’« il existe un risque de disparition d’espèce », complète Le Parisien.
Une amende pouvant grimper jusqu’à 3000 euros en cas de non-respect
Pour cueillir les brins de muguets en bonne et due forme, le Code forestier recommande de couper les tiges sans toutefois arracher le bulbe. De cette façon, vous permettez à la plante de se renouveler.
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Par ailleurs, si en ce 1er mai il vous prend l’envie de vendre votre récolte, sachez qu’il y a, là encore, des règles strictes à respecter. Le site du Service public a détaillé les règles à appliquer pour ce jour spécial. Ainsi, seul le muguet sauvage cueilli dans les bois est autorisé à la vente. Mais pas n’importe comment. Le site de l’administration française précise que la vente ne peut se faire qu’en petite quantité, sans ajouter de fleurs au bouquet ni d’emballage.
L'emplacement de la vente est également à prendre en compte. Il est tout d’abord interdit de s’installer près d’un fleuriste puis d’installer un stand avec tables et tréteaux. Enfin, la vente ne doit pas gêner les piétons et les véhicules. Pour être dans votre droit, vous pouvez vous adresser à votre mairie.
Le non-respect de ces règles peut vous coûter la somme de 300 euros. L’amende peut grimper à 600 euros en cas de majorations et 3750 euros et 6 mois de prison si l’amende n’est pas payée dans les 45 jours suivant la constatation de l’infraction et la date d’envoi de l’avis d’infraction.
