Une licence Adobe Photoshop et une tablette graphique : c’est tout ce qui a fallu à la française Stéphanie Valentin afin d’offrir au personnage de M. Bean (incarné par le génialissime Rowan Atkinson) la carrière qu’il mérite.
D’Iron Man à Iron Bean, il n’y a qu’un pas. Ainsi, l’acteur et humoriste britannique de 62 ans revêt l’armure du gladiator et devient Gladiabean, lorsqu’il ne vole pas les traits de Hulk (et de devenir « L’incroyable Bean ») : loin, très loin, du personnage emblématique qui avait fait grimper la carrière de l’anglais au sommet.
Victime systématique des aléas de la vie et relativement doué pour rendre les choses simples, très compliquées (n’envisagez même pas d’envoyer Mr. Bean à la cuisine, sous peine de déclencher un incendie dévastateur, ou plus communément, risquer son asphyxie des suites de manipulations culinaires ayant rapport avec une dinde de noël…), Mr. Bean est une catastrophe ambulante, oui, et un individu drôlement touchant. Le charme à l’anglaise en somme, les maladresses en plus.
Imaginez un peu alors, si Atkinson avait été l’acteur fétiche des studios guindés de la Fox ou des écuries Marvel, perchés au-dessus des collines hollywoodiennes, bien loin de la grisaille Londonienne :
Crédit photo : Stéphanie Valentin 
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