Vin Diesel est la star d’action par excellence. Au côté d’acteurs comme Jason Statham ou Dwayne Johnson (avec qui il a collaboré dans la saga Fast and Furious), Vin Diesel se positionne comme l’un des gros bras de Hollywood. Celui dont les franchises cartonnent au cinéma et dont la popularité est toujours aussi grande.
Si Vin Diesel a tout d’abord commencé sa carrière d’acteur dans le cinéma indépendant – qui le mènera à tourner avec Steven Spielberg dans Il faut sauver le soldat Ryan -, c’est vers le cinéma d’action et à grand spectacle que Vin Diesel s’est fait un nom. À la tête de trois franchises (la saga Fast and Furious, Les Chroniques de Riddick et xXx), Vin Diesel est aussi depuis 2014 la voix de Groot dans Les Gardiens de la galaxie.
De quoi asseoir encore un peu plus son poids dans le cinéma commercial et auprès du public. Tout va pour le mieux pour l’acteur qui vient déjà d’annoncer la sortie de Fast and Furious 10 (!) pour 2023 avant qu’on le découvre dans la suite très attendue d’Avatar (prévu pour 2022). En attendant, nous vous proposons 10 choses à savoir sur Vin Diesel.
Fast and Furious 9. Crédit : Universal Pictures
Vin Diesel s’appelle Mark Sinclair
Parfois, pour réussir à Hollywood, il suffit de changer de nom. Et Vin Diesel l’a bien compris. Vin Diesel est né Mark Sinclair. Un nom qui sonne plutôt français ? En effet, Vin Diesel est d’origine française en plus d’italienne et afro-américaine. Le futur acteur n’a jamais connu son vrai père et a été élevé par son beau-père Irving H. Vincent. Ainsi, Vin Diesel a repris le diminutif du nom de son beau-père, et accessoirement son deuxième nom de famille, ‘Vin’, puis ajouté ‘Diesel’.
Ce surnom lui était donné lorsqu’il était videur d’une boîte de nuit new-yorkaise, The Tunnel, à l’âge de 17 ans seulement. On raconte qu’à l’époque, le jeune Vin était déjà intimidant de par sa carrure. Vin exerçait son gagne-pain à temps partiel pendant qu’il prenait des cours au Hunter College. Le jeune homme avait tellement d’énergie que ses collègues lui auraient donné le surnom de Diesel. En devenant acteur, Mark Sinclair Vincent a opté pour Vin Diesel, plus court et facile à retenir. Un choix bénéfique pour celui qui connaîtra le succès planétaire avec une saga de course de voitures.
Vin Diesel était rappeur et danseur de breakdance
Cela paraît difficile d’imaginer le colosse de muscles qu’est Vin Diesel en danseur de breakdance. Mais cette partie méconnue de sa carrière, c’était avant. En 1986, Vin Diesel n’est pas encore la star du box-office de la franchise Fast and Furious et se fait encore appeler Mark Sinclair. Sur le Net, on découvre une vidéo (Vin Diesel break dancing sur YouTube) où, en compagnie du musicien Arthur Russel, Vin Diesel effectue une chorégraphie de breakdance très 80’s. Le jogging, le bandeau et la musique sur laquelle dansent les deux compères, tout y est. Ce n’est pas parfait mais c’est à tout autre chose que se prédestinera l’acteur. D’ailleurs, on peut entendre quelques-unes de ses oubliables compositions de rap dans lesquelles les textes ne sont pas son fort: «Ha ha! Ho ho! C’est la fête! C’est le moment de faire l’idiot», «je suis l’homme d’acier» ou encore lorsqu’il évoque sa «peau soyeuse». Petite particularité dans cette vidéo, et pas des moindres, Vin Diesel avait des cheveux à l’époque !
Vin Diesel est le roi des franchises
Fast and Furious 9. Crédit : Universal Pictures
Sans surprise, Vin Diesel est connu en grande partie pour son rôle de Dominic Toretto dans la saga Fast and Furious. Une franchise que l’acteur produit (depuis le quatrième volet en 2009) grâce à sa société de production, One Race Films. Puis, Vin Diesel est aussi la figure principale des films xXx et des Chroniques de Riddick que sa société produit. Des univers que compte bien développer l’acteur. Sa société One Race Films possède aussi une petite société de développement de jeux vidéo, Tigon Studios, qui crée des jeux ancrés dans l’univers de Riddick. Vin Diesel possède aussi sa propre maison de disques, Racetrack Records, car il est aussi passionné de musique mais il préfère laisser ce talent à d’autres.
Vin Diesel a failli incarner Daredevil
Plutôt une énorme aubaine pour l’acteur aux vues des critiques violentes des professionnels et des spectateurs sur le film de 2003. Cette année-là, c’est Ben Affleck qui est choisi pour incarner le héros aveugle de Marvel, Daredevil. Pourtant, c’est à Vin Diesel auquel avaient pensé les producteurs. Coup de chance ou désintérêt total pour Vin Diesel qui refusa le rôle. L’acteur préférait se focaliser sur un projet qui lui tenait à cœur, xXx. Ce dernier est sorti 6 mois avant le flop que fut Daredevil et connaîtra une suite en 2017, toujours avec Vin Diesel aux commandes.
Cela dit, Vin Diesel n’a pas abandonné les héros de comics pour autant. En 2014, il est choisi pour prêter sa voix à Groot dans Les Gardiens de la galaxie. Un exercice de doublage qu’avait déjà réalisé l’acteur en 1999 pour le film d’animation Le Géant de fer.
Vin Diesel est un fan de Donjons et Dragons
Le jeu de rôle sur table médiéval-fantastique Donjons et Dragons (D&D) des années 1970 est encore aujourd’hui l’un des plus populaires du genre. Et Vin Diesel lui voue un véritable culte. Cela fait des années que l’acteur est un joueur et passionné assidu du jeu crée par Gary Gygax et Dave Arneson. Vin Diesel s’y adonne souvent pendant son temps libre, embarquant par la même occasion les comédiens avec qui il partage un film. Par exemple, sur le tournage des Chroniques de Riddick (2004), Vin Diesel enseignait les rudiments du jeu à nulle autre que Dame Judi Dench. Cependant, l’histoire ne dit pas si l’interprète d’Aereon a aimé.
Par ailleurs, Donjons et Dragons s’avère être une source d’inspiration pour Vin Diesel qui a basé son personnage de Kaulder dans le film Le Dernier chasseur de sorcières sur celui de Melkor, son personnage préféré dans D&D. Enfin, la passion de Vin Diesel est si réputée qu’on lui a même proposé d’écrire l’avant-propos du livre 30 Years of Adventure: A Celebration of Dungeons & Dragons, sorti en 2004.
Vin Diesel ne possède aucun tatouage
xXx : Reactivated. Crédit : One Race Films/ Paramount Pictures
Vin Diesel joue toujours les gros durs dans ses films: la saga Fast and Furious, Les Chroniques de Riddick, xXX… Un look de musclor auquel on attribue souvent l’archétype du héros tatoué, comme dans Babylon A.D (2008), ou son protagoniste Xander Cage dans Riddick, film dans lequel le corps de l’acteur est recouvert de tatouages… éphémères. D’ailleurs, son personnage possède le nom de Melkor (son personnage de D&D) tatoué sur le ventre.
Même si on le retrouve souvent dans des clichés sur lesquels Vin Diesel apparaît tatoué, l’acteur ne possède absolument aucun tatouage. Un paradoxe qui a le don d’énerver certains internautes qui découvrent l’acteur tatoué sur un premier cliché à la gym, puis sans aucun tatouage sur le cliché suivant. Il s’agit en fait de tatouages éphémères que l’acteur fait faire par l’artiste Christian Kinsley. Vin Diesel aime décorer son corps -surtout dans ses films- mais pas suffisamment pour s’injecter de l’ancre permanente. Il ne souhaite pas que les tatouages puissent être des «obstacles» à son travail d’acteur.
Vin Diesel a découvert le théâtre après avoir voulu en vandaliser un !
Il y a d’autres manières moins idiotes pour découvrir le monde du théâtre. Vin Diesel l’a appris à ses frais. À l’âge de sept ans, le jeune Vin, son frère jumeau Paul et des amis ont fait irruption dans le théâtre de Greenwich Village à New York pour le vandaliser. Pas malin de la part du groupe qui est pris la main dans le sac par la directrice artistique du théâtre, Crystal Field. Cette dernière choisira de na pas appeler la police en échange de la participation des enfants dans une pièce qu’elle met en scène, Disonaur Door. Un compromis que Vin et ses amis accepteront sans broncher. Une histoire d’amour entre le Theater For The New City et Vin Diesel qui durera jusqu’à l’adolescence. Après cela, Vin Diesel rejoindra la Hunter College et démarrera la carrière qu’on lui connaît.
Vin Diesel protège sa vie privée
Quasiment mission impossible quand on est une star planétaire comme Vin Diesel. Fans ou paparazzis, l’acteur est extrêmement populaire. Pourtant, Vin Diesel cultive son jardin secret. Ainsi, on ne le voit jamais en couverture des tabloïdes ou autre presse à scandale. L’acteur est discret et compte bien le rester. Tout juste sait-on qu’il est en couple depuis 2007 avec sa compagne actuelle avec qui il a eu trois enfants. Vin Diesel les tient d’ailleurs bien éloignés des projecteurs et des curieux et dit s’inspirer d’acteurs comme Robert De Niro, Harrison Ford ou son défunt ami Paul Walker, tous adeptes du «pour vivre mieux, vivons caché». Un adage qui lui a, jusque-là, plutôt bien réussi.
Vin Diesel a été découvert par Steven Spielberg
Il faut sauver le soldat Ryan. Crédit : Paramount Pictures
Tout le monde ne peut pas se targuer d’avoir été découvert par le grand Steven Spielberg à Hollywood. Vin Diesel, oui. Comme quasiment toutes personnes aspirant à devenir une star du cinéma, Vin Diesel s’est rendu à Los Angeles pour tenter de percer dans le milieu. La concurrence est rude et rien n’y fait, Vin retourne à New-York. Il décide de s’essayer à la confection de films. C’est ainsi qu’en 1994, Vin Diesel écrira, réalisera, produira, jouera, composera et performera lui-même la musique dans son premier gallon: Multi-Facial, un court-métrage contant les difficultés professionnelles et sociales d’un acteur aux origines diverses. Le court-métrage sera un succès dans la sphère du film indépendant, et sera même projeté à Cannes en 1995.
Deux ans plus tard, Vin Diesel remettra le couvert dans Sprays, un film qu’il a écrit, dirigé et interprété. Il s’avère que Steven Spielberg a vu ces deux projets et en aurait été impressionné. Suite à cela, le réalisateur aurait alors écrit un personnage exprès dans Il faut sauver le soldat Ryan pour Vin Diesel, qui acceptera.
Vin Diesel finance ses propres films
Depuis ses deux premiers gallons d’essai, Vin Diesel s’est toujours préoccupé lui-même de la confection et du financement de ses projets. Après les nombreuses réussites cinématographiques, publiques et commerciales, comme Fast and Furious, Vin Diesel s’est construit un matelas confortable financièrement parlant. Un avantage et une réussite que l’acteur a mis à profit d’autres projets. Une règle contraire à Hollywood où on ne conseille ‘jamais’ à un professionnel du métier d’investir son propre argent au risque de tout perdre.
Mais Vin Diesel l’a fait et a réussi. Il a refusé une courte apparition grassement payée dans Fast and Furious: Tokyo Drift (dans lequel son personnage n’apparaît pas) pour acquérir les droits des Chroniques de Riddick. Une fois acquis, Vin Diesel a financé de sa propre poche le film, indépendamment des studios. Une prouesse.