Récemment, une nouvelle étude britannique a dressé une liste des pays qui risquent d’être les plus durement touchés par des vagues de chaleur.
Ce n’est un secret pour personne : les conséquences du changement climatique - augmentation des températures, recul et fonte des glaciers, hausse du niveau de la mer, hausse des catastrophes naturelles - touchent toutes les régions du monde.
Récemment, une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Bristol (Angleterre) a dressé une liste des pays qui risquent d’être touchés par des vagues de chaleur extrêmes, menaçant au passage des millions de personnes.
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L’Afghanistan fait partie des pays les plus vulnérables
Comme le précise le Daily Mail, l’Afghanistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Amérique centrale (le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica et le Panama) font partie des pays les plus menacés par ce phénomène et ses effets.
Toujours selon l’étude, ces pays ne sont pas assez préparés pour faire face aux catastrophes climatiques et autres événements météorologiques. En effet, les scientifiques expliquent que cette situation est liée à plusieurs facteurs de vulnérabilité : les conflits et le manque d’accès aux soins de santé.
D'après les chercheurs britanniques, le système de santé en Afghanistan est «au bord de l’effondrement». Une situation très alarmante provoquée par la prise de pouvoir des talibans, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Lacs et montagnes de Band-e Amir dans le centre de l’Afghanistan. Crédit Photo : istock
Mais ce n’est pas tout ! L’un des «pays les moins développés au monde» va également voir sa population augmenter dans les années à venir. Cette croissance démographique va menacer le système de santé et l’approvisionnement en énergie, expliquent les chercheurs.
Parmi les zones préoccupantes, on retrouve les provinces chinoises de Pékin, Hebei et Tianjin, ainsi que la région orientale de Khabarovsk (Russie).
«Cette étude montre que les catastrophes climatiques peuvent se produire n’importe où. Les gouvernements du monde entier doivent s’y préparer», a indiqué le coauteur de l’étude.