Le fondateur d’une chaîne de crêperies milite pour que cette galette de blé noir, si emblématique de la cuisine bretonne, soit reconnue par l’UNESCO.
La galette de blé noir au sarrasin fera-t-elle bientôt son entrée au patrimoine immatériel de l’UNESCO ? Bertrand Larcher, le fondateur breton des crêperies Breizh Café, implantées au Japon à Parie et en Bretagne, monte un dossier pour que la galette de sarrasin entre à l’UNESCO.
Pour son projet, il est aidé par Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française et ancien chef à l’Élysée. La galette de sarrasin est une galette emblématique de la cuisine bretonne, née au XIIIème siècle, et qui possède de nombreux bienfaits puisqu’elle est riche en fibres, en minéraux et même en vitamines.
Pour faire entrer cette spécialité culinaire à l’UNESCO, Bertrand Larcher a organisé une rencontre à laquelle ont participé le chef Gomez et Loïg Chesnais-Girard, le président de la région Bretagne, lundi 18 septembre dans la ferme où il cultive cette céréale (le sarrasin), à Saint-Coulomb, en Ille-et-Vilaine.
« Une spécialité régionale de Bretagne »
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« La galette doit être protégée à l’UNESCO tout simplement pour qu’elle reste une spécialité régionale de Bretagne, ancrée à tout jamais dans notre culture française », explique Bertrand Larcher au micro de nos confrères de Ouest France.
Il souhaite par ailleurs mettre en lumière la culture du sarrasin qui pousse aisément sur les terres de Bretagne. Mais le chemin est long et complexe. L’ensemble de la filière et les différents métiers qui la composent seront mis en avant par le fondateur de Breizh Café avant qu’un comité scientifique ne se réunisse pour décider du sort de ce projet.
Guillaume Gomez précise : « Il faut cinq à dix ans pour obtenir cette reconnaissance. 95 % des projets n’aboutissent pas ». Pour avancer, il faudra d’abord que le projet soit reconnu et soutenu par le ministère de la Culture.
