Grosse frayeur à Toulon, où un hôpital a dû être évacué pour une raison que l’on qualifiera d’étonnante, pour ne pas dire plus.
L’histoire pourrait presque prêter à sourire si les faits n’étaient pas si consternants !
Ce week-end, un homme de 88 ans s’est présenté aux urgences d’un hôpital de Toulon (Var) avec un obus de la Première Guerre mondiale dans son… anus.
Cette arrivée a bien entendu fait l’effet d’une bombe parmi le personnel hospitalier qui n’a eu d’autre choix que de procéder à l’évacuation partielle de l’établissement, en raison des risques encourus.
De mémoire de médecins, on n’avait jamais vu ça !
Un papy se présente aux urgences avec un obus dans l’anus à Toulon: l’hôpital partiellement évacué https://t.co/CTUl5QdWjf pic.twitter.com/w5dmgv2yqq
— Nice-Matin (@Nice_Matin) December 19, 2022
Un octogénaire arrive aux urgences avec un obus de la Première guerre mondiale dans l’anus
La scène s’est déroulée dans la soirée du samedi 17 décembre au sein de l’hôpital de Sainte-Musse situé à l’est de l’agglomération toulonnaise.
Selon nos confrères de Nice Matin, l’objet que l’octogénaire s’était introduit dans le rectum mesurait « cinq ou six centimètres de diamètre sur vingt de long ». En arrivant aux urgences, l’homme a affirmé aux soignants que cet obus, qu’il disait avoir trouvé chez son frère, était démilitarisé. Mais l’hôpital n’a préféré prendre aucun risque en contactant des démineurs.
Ces derniers ont finalement pu confirmer que l’engin ne présentait aucun risque d’explosion. « Ils nous ont rassurés en nous disant que c’était un obus de collection de la Première Guerre mondiale, offert aux poilus », a indiqué un membre du personnel, interrogé par Nice-Matin.
« Une pomme, une mangue ou même une mousse à raser… On a l’habitude de retrouver des objets insolites insérés là où il ne faut pas. Mais un obus ? Jamais ! », s’est exclamé l’un de ses collègues, encore incrédule.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Durant l’intervention des démineurs, la direction de l’hôpital a supervisé « l’organisation d’une évacuation partielle de l’établissement vers le hall principal, notamment la partie pédiatrie, et le confinement des services les plus éloignés, avec l’aide de la sécurité et des pompiers sur place ».
D’autres patients ont par ailleurs été redirigés vers différents hôpitaux de la région durant « quelques heures ». Seuls les services gynécologiques et la maternité ont fonctionné normalement.
Opéré par un chirurgien, le patient s’en est finalement sorti sans séquelles.
Cette histoire pour le moins cocasse n’est pas sans rappeler celle d’un Britannique qui avait connu une mésaventure similaire avec un obus dans un hôpital de Gloucester, en décembre 2021.