À leur retour de vacances, ils découvrent avec stupeur que leur entreprise a fermé et que leur patronne s'est volatilisée

Ces employés ont eu la mauvaise surprise de découvrir que leur entreprise, dans la panade depuis plusieurs mois, avait fermé pendant qu’ils étaient en vacances pour les fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, ils se battent pour faire valoir leurs droits.

Lorsqu’ils apprennent en décembre dernier qu’ils ont le droit à deux semaines de vacances, les quatre employés de l’entreprise Bonnat sont ravis. Dans une lettre de Noël, les gérants de cette boîte, située à Montlhéry dans l’Essonne, leur offraient un congé mérité pour les fêtes. « C’était bizarre, d’habitude, on avait une semaine », reconnaissent aujourd’hui les quatre employés auprès du Parisien.

Mais à leur retour de vacances le mercredi 3 janvier, Patrice, Yoann, Esteban et Singh découvrent avec étonnement que la société spécialisée dans le revêtement de sols et de murs est fermée. Les serrures ont également été changées sans qu’aucun des employés n’ait été prévenu.

Une entreprise rachetée et une patronne qui prend la poudre d’escampette

Comme on l’apprend dans le quotidien, l’entreprise connaissait de grandes difficultés depuis plusieurs mois avec un seul chantier en cours. Pire, en novembre et décembre, Patrice, Yoann, Esteban et Singh ne reçoivent plus de salaire. Un mois plus tôt, l’entreprise était rachetée par un repreneur que les employés n’arrivent même pas à contacter. « Son adresse déclarée n’existe plus », expliquent-ils.

Crédit photo : MathieuLphoto/ iStock

L’équipe dirigeante n’est pas en reste puisque la patronne, issue de la famille Bonnat, a elle-même pris la poudre d’escampette. Personne n’est au courant, y compris Patrice qui est également son oncle.

Les quatre employés qui étaient en CDI ont du mal à avaler la nouvelle. L’entreprise les a autorisés à récupérer leurs affaires mais depuis, les portes restent closes. « Je peux vous dire que ça fait mal », admet Patrice qui y travaillait depuis 23 ans. Pour Yoann, c’est un « gros foutage de gueule ».

Avant de passer devant le conseil des prud’hommes, les quatre employés campent dans leur voiture sur le parking de l'entreprise pour éviter l’abandon de poste. Pour eux, hors de question qu’on les pousse vers la démission sans toucher de contrepartie. Malgré la difficulté de la situation, Patrice, Yoann, Esteban et Singh sont prêts à se battre.


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Au sujet de l'auteur :

Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.