Une petite fille de deux ans, Isla McNabb, originaire du Kentucky, aux États-Unis, est devenue le plus jeune membre de Mensa, qui est la plus grande et la plus ancienne société de QI élevés au monde.
Crédit : Pat McDonogh
Mensa International est une organisation à but non lucratif ouverte aux personnes ayant obtenu un score égal ou supérieur au 98% lors d'un test de QI standardisé et supervisé ou d'un autre test d'intelligence approuvé. Selon un rapport, Isla McNabb a obtenu un résultat de 99% aux tests d'intelligence de Stanford-Binet. D’après les spécialistes du sujet, elle ferait désormais partie des 1% des personnes les plus intelligentes du monde. À seulement 2 ans, Isla sait déjà lire et écrire, comme une enfant scolarisée en primaire !
Selon un rapport du Washington Post, les parents de McNabb, Jason et Amanda, ont décidé de faire tester le QI de leur fille. Le rapport mentionne que McNabb a commencé à nommer les objets de la maison avec des lettres jouets. En effet, peu après les 2 ans de leur fille, ils ont commencé à repérer d'étranges configurations de lettres en plastique multicolores aux quatre coins de leur maison dans la banlieue de Louisville.
Et malgré son très jeune âge, Isla ne commettait aucune erreur lorsqu’il s’agissait de nommer les objets de la maison, comme les chaises, le canapé ou encore la télévision. Elle a notamment épelé le mot chat en se trouvant aux côtés de l’animal. Ils l'ont ensuite testée en essayant des mots, des couleurs, etc. Ils lui ont également appris à dire et à prononcer chaque lettre, puis à prononcer ses mots. Et là encore, selon le rapport, la petite fille de deux ans a réussi chaque étape avec succès.
Crédit : Pat McDonogh
Un profil très rare
Comme le citent nos confrères du Courier Journal, le Dr Ed Amend, le psychologue qui a effectué le test d'Isla, a parlé de son expérience. Le Dr Amend a déclaré qu'il « est rare que les enfants de moins de quatre ans soient testés, mais qu'il est important d'encourager les capacités des jeunes surdoués. » Il a ajouté : « beaucoup de parents sous-estiment l'intelligence de leur enfant. Ils associent le mot ‘doué’ au mot ‘génie’. Ils pensent que si leur enfant ne fait pas de calcul, c’est qu’il n’est pas assez intelligent. »