Passionné de phénomènes célestes, Maxime Villayes, un photographe français, a réussi à immortaliser un farfadet. Un instant magique suspendu dans le ciel.
Quand on parle de farfadet, on pense naturellement à l’Irlande et ses petits lutins ! Mais il n’en est rien ici parce que des farfadets, il y en a aussi en France et c’est loin d'être ce que vous pensez !
Dans la nuit du 2 au 3 septembre, dans le ciel de Dordogne, un farfadet a été immortalisé sur une photographie sublime réalisée par Maxime Villaeys, un passionné de ce type de phénomènes lumineux.
En effet, les farfadets, aussi appelés “red sprites”, sont un phénomène lumineux transitoire lié aux orages. Il s’agit plus précisément de décharges électriques de grande ampleur qui se produisent dans la haute atmosphère, entre 50 et 90 km d’altitude.
Crédit photo : Instagram / maximevillaeys
Les farfadets apparaissent généralement au même moment que de puissantes décharges positives nuage-sol. Ils prennent la forme d’éclairs, sont de couleur rouge et sont de faible intensité, ce qui explique que leur apparition est très brève, quelques secondes tout au plus.
“Ça ressemble un peu à une méduse”
S’ils ne sont pas particulièrement rares, c’est leur observation qui l’est. En effet, il est rare de les distinguer à l’oeil nu, du fait de leur brièveté , et ne sont visibles que de nuit, au-dessus d’orages distants et de grande envergure.
C’est donc ce phénomène incroyable qu’a réussi à photographierMaxime Villaeys en Dordogne : “C’est assez mystique comme forme, ça ressemble un peu à une méduse. C’est extrêmement mystérieux”.
Pour parvenir à ce cliché sublime, le photographe a dû faire preuve d’une immense patience et d’une belle connaissance des systèmes orageux. Passionné par les farfadets, Maxime Villaeys a confié à Ouest-France avoir inventé une nouvelle méthode de prise de vue, toujours en phase de perfectionnement : “On ne peut travailler en rafale parce qu’on ne sait pas quand les farfadets vont apparaître”.
Le photographe s’était installé sur les coteaux de Coursac afin d’avoir une vue dégagée, à plusieurs centaines de kilomètres du front orageux. Ce n’est pas la première fois qu’il immortalise un farfadet parce que sa passion l’a déjà conduit aux États-Unis pour en photographier. Et selon lui, les rouges sont les plus communs !