“Inadmissible” : à cause d'une erreur bête du promoteur, leurs maisons vont être détruites

Aux Mureaux, dans les Yvelines, une vingtaine de familles se retrouvent lésées à cause de l’erreur monumentale d’un promoteur immobilier, coupable d’un défaut de construction qui va conduire à la destruction des maisons pourtant déjà achetées.

Cela fait cinq ans que les dossiers traînent et les familles n’en peuvent plus. Elles sont une vingtaine à avoir signé pour des pavillons de 75 à 95 mètres carrés situés dans le lotissement “Parc en Seine”, dans la commune des Mureaux, dans les Yvelines. Pour en acquérir un, elles ont chacune déboursé entre 250 000 et 275 000 euros, quitte à s’endetter, pour certaines, sur une trentaine d’années.

Cependant, en 2022, c’est une triste réalité qui éclate en pleine face des familles. Les vingt maisons concernées devront être rasées pour non-respect des règles d’urbanisme. En effet, les maisons ont été construites 50 centimètres trop bas, qui plus est sur une zone inondable. Face à ce problème, elles n’ont que très peu de recours et s’impatientent forcément :

“On nous propose des choses mais rien de concret. On voudrait que ça se termine et que les assurances prennent leurs responsabilités en nous indemnisant”

Un promoteur montre son projet immobilier

Crédit photo : iStock

Une attente interminable

Une fois démolies, les maisons devront être reconstruites à la bonne hauteur. Si de nouveaux permis de construire sont à l’étude, les sinistrés craignent d’y laisser des plumes car aucune prise en charge n’a été envisagée pour rehausser les terrains.

“Quid des jardins ? Certains vont se retrouver avec des jardins suspendus. Il faudra avoir des escaliers pour y accéder et c’est inadmissible”

Image d'illustration d'un quartier résidentielCrédit photo : iStock

De son côté, la mairie des Mureaux s’est positionnée en tant que médiatrice et a informé que chaque propriétaire sera convoqué dans le courant du mois de janvier pour ajuster au mieux le permis de construire. Une chose est sûre : ces familles ne sont pas au bout de leurs peines.

Source : Le Parisien
VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Journaliste