TikTok : ces jeunes femmes vous laissent les contrôler contre de l'argent, la nouvelle tendance dérangeante qui cartonne

Une nouvelle tendance pour le moins étrange fait sensation sur TikTok. Des vidéos dans lesquelles des femmes prononcent les mots envoyés par les internautes font fureur. Les streameuses peuvent même amasser une fortune. Explications.

Crédit photo : Pinkydoll/ TikTok

On les appelle les « NPC content ». Ce sont des vidéos qui cumulent plusieurs milliers, voire millions de vues sur le réseau social chinois. Le nom NPC fait référence au « non-player character » (« personnage non-joueur ») que l’on retrouve dans les jeux vidéo et dont la fonction se limite à répéter une information automatisée.

Depuis peu, ce genre de vidéo fait un carton sur TikTok. Le hashtag #NPC cumule à ce jour plus de 9 milliards de vues. Une pratique qui s’est transformée en un véritable business pour les streameuses à l’origine de ces vidéos.

Un business très lucratif pour les streameuses

Certaines d’entre elles se sont fait un nom, comme Pinkydoll et ses 458 000 abonnés, ou encore Cherry Crush, fraîchement arrivée sur la plateforme, et ses 85 000 abonnés. Les deux jeunes femmes diffusent des vidéos (en direct pour la première) dans lesquelles elles réagissent par des sons et des gestes aux ‘cadeaux’ des internautes.

Ces cadeaux sont des jetons payables qui apparaissent sous forme d’icônes, comme les emojis. Ces icônes peuvent être collectées par les streameuses qui encaissent ensuite de l’argent. Par exemple, Pinkydoll répète plusieurs fois la phrase « La glace, c’est trop bon », en anglais, en tirant la langue et en faisant des bruits durant la minute que dure la vidéo. Sa consoeur Cherry Crush répète quant à elle des onomatopées rapidement et décrit les différentes icônes qui apparaissent sur l’écran (hot dogs, coeurs…).

Le business est très lucratif. La jeune femme originaire de Montréal, Pinkydoll, a d’abord gagné 250 dollars par jour avant d’atteindre aujourd’hui une moyenne de 7000 dollars au quotidien, comme elle l’a indiqué au site Vice.

Les icônes proposées aux streameuses, en particulier Cherry Crush, sont à connotations sexuelles. Des insinuations qui sont niées par les deux jeunes femmes. Alors que les internautes encouragent cette pratique, d’autres font part de leur incompréhension sur ce phénomène qui ne semble pas prêt de s’arrêter.


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Au sujet de l'auteur :

Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.