Au Pérou, un homme a été arrêté à l’aéroport de Lima pour une raison qui va donner des sueurs froides aux personnes souffrant d’entomophobie.
Vendredi 8 novembre, un homme d’origine sud-coréenne âgé de 28 ans a été intercepté à l’aéroprt de Lima, au Pérou.
Ce passager pas comme les autres a tenté de prendre l’avion avec 320 tarentules et autres insectes collés à son corps, a rapporté le Service national des forêts et de la faune péruvien (Serfor) dans un communiqué.
C’est le ventre anormalement gonflé du jeune homme qui a attiré l’attention des agents de sécurité de l’aéroport international Jorge Chavez de Lima. Une fois arrêté, le suspect a été invité à soulever sa chemise, révélant ainsi sa cachette.
Les insectes étaient camouflés dans des dizaines de boîtes en plastique accrochées avec du ruban adhésif et reliées à deux ceintures. Au total, les experts ont dénombré 35 tarentules adultes de la taille d’une main, 285 jeunes tarentules, 110 mille-pattes et neuf fourmis balle de fusil, dont le venin est extrêmement douloureux.
¡Lo último! Descubren más de 300 tarántulas camufladas en el cuerpo de ciudadano coreano cuando intentaba salir del Perú.
— Serfor Perú (@SerforPeru) November 14, 2024
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Des espèces extraites illégalement
Selon les autorités, le trafiquant s’apprêtait à prendre son vol en direction de son pays natal, la Corée du Sud, avec une escale prévue en France. Après son arrestation, les animaux ont été placés en lieu sûr.
«Toutes ces espèces ont été extraites illégalement et font partie du trafic illégal d’animaux sauvages qui dans le monde génère des millions de dollars», indique Walter Silva, spécialiste de la faune sauvage du SERFOR, dans le communiqué.
Selon le Serfor, les insectes et les arachnides sont originaires de la région de Madre de Dios, dans l’Amazonie péruvienne, dans le sud-est du pays.
Crédit Photo : iStock
Le trafic des animaux exotiques peut rapporter beaucoup d’argent puisqu’une tarentule d’Amazonie peut se vendre environ 5000 dollars pièce (4700 euros) sur le continent asiatique, soulignent nos confrères de Ouest France.
D'après Interpol, le «commerce illégal d’espèces sauvages est devenu l’activité criminelle la plus importante au monde». Et pour cause : il génère le chiffre de 20 milliards de dollars par an.