Les bibliothèques sont des endroits où l'on vient généralement pour lire, mais pas toujours. Illustration à Limoges où une médiathèque vient de faire une bien curieuse découverte qui en dit long sur les pratiques de certains lecteurs.
Médiathèque ou libidothèque ?
Que s’est-il passé à la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) de Limoges (Haute-Vienne) ?
Nul ne le sait, mais l’établissement vient de lancer un drôle d’avis de recherche sur ses réseaux sociaux afin de retrouver le ou la propriétaire d’un… soutien-gorge égaré entre deux rayons.
Non ceci n’est pas une blague et le message est très sérieux, bien qu’il soit un tantinet moqueur.
La Bibliothèque francophone multimédia de Limoges (Bfm). Crédit photo : Wikimedia Commons.
Un soutien-gorge retrouvé dans une médiathèque
« On vient de trouver à la Bfm au rayon livres de cuisine : ce soutien-gorge, oublié par l’une de nos lectrices vraisemblablement emportée par son enthousiasme pour la lecture », peut-on lire ainsi que la publication partagée le samedi 4 novembre par l’établissement.
« Il est n & b, de marque inconnue (dégriffé en plus d’être dégrafé ?) et correspond à vue de nez à un bonnet M… », précise par ailleurs la médiathèque.
Et d’ajouter non sans un certain humour : « Donc, si vous aimez la disco et si vous pensez que ce balconnet vous appartient, merci de prendre contact sans tarder avec l’accueil de la Bfm - voire, s’il s’agit d’une récidive, avec votre psychologue habituel ! Bon samedi à tous ».
Inutile de vous préciser que les internautes s’en sont donnés à cœur joie à la lecture de cette information, livrant des commentaires plutôt savoureux, sous la publication.
« C'est un coup monté par d’ingénieux bibliothécaires pour pousser le public à venir lire. Bien joué bien joué », suggère ainsi un internaute, un brin chambreur.
« Il s'en passe des trucs à la BFM.... Je vais y aller plus souvent », s’amuse un autre.
« C’est pour mieux lire l’esprit léger », fait encore remarquer un utilisateur de Facebook, avec ironie.
Quant au mot de la fin, il revient à une certaine Elise Richer qui rappelle que « certaines lectures donnent très chaud ».
On peut difficilement lui donner tort…
