Les mauvaises nouvelles continuent... Après l'huile de tournesol, c'est le lait qui va bientôt manquer dans les grandes surfaces françaises. On vous explique pourquoi.
Aux États-Unis, le lait infantile connaît déjà une grande pénurie due à des problèmes d'approvisionnement. En France, les enjeux sont les mêmes concernant une future pénurie de lait. En effet, le lait pourrait manquer dans les grandes surfaces françaises causées par plusieurs facteurs : sécheresse, inflation, baisse de production à cause du nombre d'éleveurs de vaches laitières qui a diminué…
La production de lait impacté. Crédit : Unsplash
Pourquoi la France pourrait-elle bientôt manquer de lait ?
C'est une éventualité, le lait pourrait bientôt manquer en France ! La filière laitière s'inquiète d'une nouvelle baisse de collecte pour 2022. Pourtant, la France est une grande puissance laitière mondiale. Selon les producteurs de lait de vache, ils sont deux fois moins nombreux à exercer ce métier dans les campagnes françaises. La production de lait est, de ce fait, en baisse et provoque une inflation des prix à cause, notamment, de l'augmentation de l'énergie nécessaire au fonctionnement des machines.
Autre facteur qui pourrait provoquer la pénurie de lait, c’est la sécheresse. Les températures anormalement chaudes pour un mois de mai, mettent en péril la production de lait en France. La pluie n'est pas présente et complique notamment l'alimentation des bovins puisque les cultures fourragères peinent à prendre, la production de lait devient donc, de plus en plus compliquée.
Une augmentation des prix du lait en perspective ?
Le rayon lait d'un supermarché. Crédit : Unsplash
L'inflation touche le prix de plusieurs matériaux : le carton, le plastique, mais aussi, le transport. Le coût de production est donc en hausse pour les éleveurs. Selon les professionnels du secteur, la hausse des prix du lait est donc une éventualité pour pallier la hausse des coûts de production.
Ainsi, ces derniers réclament une hausse de 0,5 € sur le litre de lait, soit un impact de 25 € de plus par an à débourser pour le consommateur.