Le parti écologiste souhaite mettre en place une «carte vitale de l’alimentation». Un coup de pouce financier qui permettrait aux Français en précarité alimentaire de mieux manger.
Face à l’inflation alimentaire qui pèse lourd sur le porte-monnaie des Français, les Écologistes souhaitent créer une « carte vitale alimentaire » pour tous afin de «garantir une sécurité sociale alimentaire pour tous ».
Cette aide financière permettrait aux foyers les plus précaire de mieux manger.
« Aujourd'hui, les dépenses de santé sont faramineuses, on a un système alimentaire défaillant qui coûte très cher, donc il s'agirait de faire un transfert de dépenses déjà existantes », explique le député écologiste Charles Fournir auprès de RMC Conso.
Crédit Photo : SSA
La proposition de loi sera ainsi examinée le 20 février prochain lors de la journée parlementaire réservée aux Verts.
« Ce serait 150 euros par mois crédités sur une carte vitale de l’alimentation (…) qui pourraient être dépensés dans des lieux conventionnés démocratiquement », a indiqué Boris Tavernier, député du groupe EELV, mardi lors d'une conférence de presse à Paris.
«Les gens mangent mieux»
Comme le rapportent nos confrères, cette mesure, qui prévoit une expérimentation de ce dispositif sur cinq années, s’élève à 120 milliards d'euros par an.
Cette nouvelle carte vitale de l’alimentation pourrait être financée à 50% par des fonds publics, 25% par les collectivités territoriales, et 25% par une cotisation citoyenne volontaire.
Crédit Photo : iStock
Cette initiative profitera autant aux citoyens qui pourront « choisir ce qu'ils mettent dans leur assiette », qu'aux agriculteurs « qui seront mieux rémunérés », assure le député Boris Tavernier.
Pour l’heure, ce dispositif est testé dans plusieurs villes de France, où elle séduit les personnes qui l’utilisent.
« Les gens mangent mieux, et plus diversifié. Il y a également un impact sur la dignité des personnes, fières de pouvoir se nourrir correctement, et sur la santé perçue : les participants se sentent mieux », a déclaré Pauline Scherer, sociologue, qui travaille sur ce projet.
Crédit Photo : iStock
Et vous, qu’en pensez-vous ?
