L’influenceuse Maeva Ghennam s’est retrouvée sous le feu des critiques après avoir assuré la promotion d’un aspirateur vendu une fortune sur sa page TikTok.
Alors que le gouvernent a décidé d’encadrer les placements de produits des influenceurs, la candidate de téléréalité Maeva Ghennam n’a pas hésité à faire la promotion d’un aspirateur vendu au prix mirobolant de 2 328 euros
Et c’est sur page TikTok que la Marseillaise - connue pour avoir provoqué de nombreuses polémiques - a vanté les mérites de cet appareil électroménager. Sur la vidéo, on aperçoit la mère de la jeune femme utiliser l’aspirateur pour nettoyer des traces sur un carrelage.
@mindset.citation Ne vous faites pas avoir par #maevaghennam cet aspirateur c’est de l’arnaque vu son prix ! #influvoleur Instrumental of sad piano melody(863031) - Sounds M
L'influenceuse âgée de 26 ans a ensuite tenté de vendre le produit hors de prix auprès de ses abonnés. Pour ce faire, cette dernière a indiqué que l’offre était accompagnée d’une facilité de paiement
«Vous pouvez le payer en 48 fois (…) C’est vraiment pas cher», a expliqué la star de téléréalité. Au total, celles et ceux qui souhaitent acquérir l’aspirateur devront payer la somme de 48,50 euros par mois pendant quatre ans pour finaliser l’achat.
La publication provoque l’indignation des internautes
Sans réelle surprise, la publication - aujourd’hui supprimée - a choqué de nombreux d’internautes, qui ont dénoncé le comportement de l’influenceuse.
Certains d’entre eux ont également indiqué que le placement de produit de la jeune femme était une arnaque. D’autres ont rappelé qu’il était possible de trouver un aspirateur similaire moins cher sur le net.
«48 mois de crédit pour un aspirateur, je vends un rein et c’est bon », «50 euros par mois pendant 48 mois ce n’est pas cher ? Mais quelle blague !», «C’est tellement n’importe quoi, je n’ai pas les mots… Même Dyson n’a pas osé faire un aspirateur à ce prix-là», «Une serpillière et de l’eau, tu as le même résultat», peut-on lire parmi les nombreux commentaires.
De son côté, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a indiqué qu’elle disposait d’un site pour signaler les dérives.