Pourquoi nous faisons-nous “piéger” par des illusions d’optique ? Comment expliquer ce phénomène ? Réponse.
On parie que vous vous êtes déjà prêté au jeu des illusions d’optique ? Vous savez, ces exercices visuels, parfaits pour travailler votre logique, votre acuité visuelle et votre esprit. Alors que l’on pourrait penser que les illusions d’optique ont un lien avec notre cerveau, une étude menée par l’Université d'Exeter et de Sussex a remis en cause cette idée.
Crédit : iStock
Une étude qui remet en cause les idées autour des illusions d’optique
Comme le rapporte le média Sciences et Vie, les illusions d’optique n’auraient aucun lien avec notre cerveau. En effet, celles-ci seraient provoquées par notre vision. En réalité, ces illusions d’optique seraient le résultat de “limitations physiologiques dans la façon dont nos yeux et nos neurones visuels fonctionnent.” En clair, ce serait notre vision qui nous trahirait face à une illusion d'optique et non notre cerveau.
Cette étude publiée dans la revue scientifique PLOS Computational Biology et menée par le Dr Jolyon Troscianko et d’autres chercheurs de l’université du Sussex repose sur le fonctionnement de la “bande passante de nos neurones”. Concrètement, cela signifie que les neurones dans nos yeux et notre cerveau ont une vitesse maximale d’activation, qui change la manière dont nous voyons les choses.
Crédit : iStock
Pourquoi cette étude est-elle importante ?
Selon les chercheurs, cette étude remet en cause les idées que l’on a déjà établies sur les illusions d’optique, mais permettra surtout de créer des technologies plus avancées : “En comprenant mieux comment nos perceptions visuelles se font et comment les illusions viennent de limites neuronales, nous pouvons créer des technologies plus avancées qui s’adaptent à notre système visuel”, précise DailyGeekShow.
Finalement, ces perceptions visuelles ne servent pas seulement à se divertir ou à entraîner ses fonctions cognitives, elles permettent aussi de développer de nouvelles technologies de pointe. Impressionnant, n’est-ce pas ?